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Bill Murray en a conscience : il a fait peu de mauvais choix au cours de sa carrière. Un énorme point fort qui lui permet aujourd'hui d'être approché par des artistes très talentueux, tels que Jim Jarmusch, Sofia Coppola ou Wes Anderson : "J'ai juste l’impression qu’ils me trouvent suffisamment cool pour avoir envie de traîner avec moi. (Rire.) J’ai un peu d’expérience, j’ai pas mal roulé ma bosse, donc je pense qu’ils sont contents d’avoir quelqu’un qui les guide, qui leur montre la voie. Surtout, je crois qu’ils aiment l’idée que quand on jette un oeil à ma filmographie, on n’y trouve quasiment aucun titre embarrassant. Très peu de choses dont j’aurais à rougir. J’ai su refuser les mauvais films, et ça, c’est très important lorsqu’on est acteur. Du coup, quand des producteurs se demandent qui ils vont engager, ils peuvent se dire : « Prenons Bill Murray, il était super dans tel ou tel film. » Ils ne risquent pas de penser à vous si vos trois derniers projets ont été des navets."Avec humour, il évoque ses refus : "Les réalisateurs viennent te voir en te disant (il prend une petite voix cajoleuse) : « Oh, Bill, s’il te plaît, je ne peux pas faire ce film sans toi... ». Forcément, tu es flatté. Sauf que c’est faux ! La preuve, si tu refuses, ils engageront quelqu’un d’autre à ta place ! (Rire.)" et ses coups de coeur du moment : Chris Rock. Amy Poehler. Jason Schwartzman... Il leur donne même un conseil pour rester à la mode à Hollywood : "Il faut savoir se faire rare, s’économiser. C’est le secret de mon succès en tout cas !".Vous pouvez lire l'interview complète de Bill Murray ici et découvrir ci-dessous la bande-annonce de Week-end Royal, de Roger Michell, dans lequel il joue Franklin Roosevelt face à Laura Linney. Il a vraisemblablement adoré incarner le président américain, comme il l'explique en détail au cours de l'entretien, tout en s'amusant sur le sujet des biopics, omniprésents en ce moment à Hollywood.