Une interview mal préparée face à un acteur mal luné, donne forcément un mauvais sujet. La preuve avec Christoph Waltz le méchant de The Green HornetDans The Green Hornet, le nouveau film de Michel Gondry, Christoph Waltz joue le méchant. Un bad guy génial en pleine crise d’identité, qui s’interroge sur son nom, ses fringues et ses crimes. Hilarant, terrifiant, psychotique, Waltz traverse le film avec une classe ahurissante. Un peu comme dans Inglourious Basterds qui l’avait fait connaitre. Souvenez-vous : Waltz avait fait sensation avec le rôle du colonel SS Hans Landa. En une scène - la scène du verre de lait - Waltz imposait son personnage, son nom et son talent (récompensé par le prix d’interprétation à Cannes). Du coup, pour le mettre à l’aise (et rigoler un peu), on avait choisi de commencer l’interview en lui apportant... un verre de lait. On aurait dû s’abstenir. Waltz n’a visiblement pas d’humour. Et quand ça commence comme ça, après, il faut ramer, ramer et ramer encore. Ou comment une interview se transforme en traversée solitaire :