Elle Fanning, Christina Hendricks et Jena Malone en mannequins cannibales pour le réalisateur de Drive ?

Les prises de vue du film d'horreur de Nicolas Winding Refn approchent, mais le réalisateur reste discret. The Neon Demon n'a pas encore de pitch officiel. Voici comment il le décrivait en novembre dernier : "Un jour, en me réveillant, je me suis rendu compte que j'étais entouré -et dominé- par des femmes. Etrangement, j'ai ressenti l'envie pressante de réaliser un film d'horreur sur la beauté vicieuse. Après avoir fait Drive, et être tombé raide dingue du côté électrique de Los Angeles, j'ai su que je devrais retourner dans cette ville pour raconter l'histoire de The Neon Demon."Depuis, sa femme Liv Corfixen, qui a mis en scène un documentaire sur les coulisses d'Only God Forgives, a révélé qu'il s'était inspiré de l'histoire de la comtesse de Bathory. Sa légende a déjà été transposée -et souvent exagérée- dans plusieurs romans et films, dont l'excellent La Comtesse, de Julie Delpy : à la fin du XVIe siècle, cette aristocrate hongroise aurait fait enlever des jeunes filles vierges pour les tuer et se baigner dans leur sang, dans l'espoir de conserver sa jeunesse.>>> Nicolas Winding Refn vu par sa femme : bande-annonce d'un documentaire-confessionWhatculture.com révèle à présent que le film traitera bien du thème de la jeunesse éternelle de manière horrifique, puisqu'il suivra des mannequins de Los Angeles ayant recours à des sacrifices vaudou et au cannibalisme, là aussi dans l'espoir de rester jeunes et belles. "Je ne connais pas précisément les rôles de Keanu Reeves et de Christina Hendricks, écrit le journaliste, mais j'ai entendu dire qu'Elle Fanning, Jena Malone, Bella Heathcote et Abbey Lee joueront des top models". Ça donne envie d'en voir plus, non ? Surtout que Winding Refn sera une nouvelle fois bien entouré : en plus de son ami compositeur Cliff Martinez et de son monteur habituel, Matthew Newman, il sera épaulé par le chef opérateur Philippe Le Sourd (The Grandmaster). >>> Drive ou les secrets du cadrage chez Nicolas Winding Refn