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Difficile d'imaginer que le scénario de G.I. Joe : Conspiration puisse lui valoir un procès, et pourtant. D'après The Hollywood Reporter, les scénaristes du premier film G.I. Joe : Le Réveil du Cobra, David Elliott et Paul Lovett, viennent de déposer une plainte contre le producteur du film, Lorenzo Di Bonaventura, ainsi que les studios Paramount et MGM, et le fabricant de jouets Hasbro (détenteur de la licence des G.I. Joe). Motif : en 2009, après la sortie du Réveil du Cobra (qui ressuscitait les jouets guerriers sur grand écran dans un univers de SF un peu délirant), les producteurs auraient demandé à Elliott et Lovett de leur donner plein d'idées pour la suite de G.I. Joe 2 alors en projet tout en leur confirmant qu'ils seraient prioritaires pour écrire le scénario si les studios donnaient le feu vert au film.Les deux compères auraient alors rendu mi-2009 une bible complète pour G.I. Joe 2, truffée de notes, de concept arts, d'idées de posters, de designs, d'idées de background pour les personnages -voire même des fausses bande-annonces. Mais voilà, après une série d'échanges avec les producteurs, ces derniers engagèrent à leur place et par surprise Rhett Reese et Paul Wernick, les auteurs du script de Bienvenue à Zombieland. Qui sont finalement les seuls crédités au générique de G.I. Joe : Conspiration, sorti fin mars et qui a connu depuis un beau succès (355 millions de dollars au box-office mondial). Estimant que le scénario final de Conspiration pompe suffisamment d'éléments de leur boulot préparatoire (notamment "le manque des gadgets high-tech au profit de l'aspect nostalgique et réaliste des personnages", d'après le texte de la plainte), et encouragés par le carton du film, Elliott et Lovell viennent donc de passer à l'action légale et réclament en tout 23 millions de billets verts (17,5 millions d'euros).En attendant de connaître le résultat de la plainte, un un G.I. Joe 3 est au programme. Aucun mot sur le(s) scénariste(s) éventuel(s). Si vous avez des idées et décidez de les envoyer à Hasbro, n'oubliez pas d'en faire une copie, on ne sait jamais.