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Metropolitan Filmexport

Un film qui vise du "fan service, au lieu d'avoir écrit un script cohérent et qui soit un tant soit peu effrayant".

La franchise Resident Evil de Paul W.S. Anderson n'a jamais eu les faveurs de la presse. Mais son successeur, Resident Evil : bienvenue à Raccoon City, qui vient de sortir en salle, ne s'en sort guère mieux. Même si elle est plus fidèle aux jeux vidéo d'origine, cette nouvelle adaptation a glacé le sang des critiques US. Et pas dans le bon sens ! Avec seulement 27% de retours positifs sur Rotten Tomatoes (à l'heure actuelle), le film de Johannes Roberts en prend pour son grade.

De nouvelles images horribles pour Resident Evil : bienvenue à Raccoon City

Selon le Los Angeles Times, ce reboot "ne reproduit jamais avec succès la peur qui caractérisait les jeux. Son approche du gore est aussi imaginative qu'un enfant qui se gratte une croûte..."

Le New York Times n'est pas plus tendre et pointe du doigt la faiblesse "des personnages et des dialogues qui ne valent pas plus qu'un Discman d'occasion. Claire (Kaya Scodelario) espère qu'elle et son frère, Chris (Robbie Amell), réussiront à survivre à une nuit de morts-vivants, à des dobermans mutants et à ce monstre en forme de globe oculaire criblé de tumeurs... La seule surprise est que Roberts évite les "Jump Scares" faciles au profit de scènes de suspense bien conçues".

Variety s'en prend aussi au scénariste-réalisateur, Johannes Roberts, coupable selon la critique de faire dans le "fan service, au lieu d'avoir écrit un script cohérent et qui soit un tant soit peu effrayant". Le site explique aussi que Raccoon City joue à fond la nostalgie 90's, mais "dans n'importe quelle décennie, la multitude de détails inexpliqués, d'intrigues secondaires abandonnées, de personnages sans intérêt seraient une déception."

ComingSoon tacle à son tour : "Raccoon City se résume en fait à une heure et 47 minutes de fusillades sans scénario ni relations entre les personnages, qui pourraient aider ce film raté (...) Malheureusement, au fur et à mesure que le film avance, l'histoire devient de moins en moins intéressante et prend des directions qui semblent familièrement monotones..."

Un peu moins sévère, Polygon estime que "Raccoon City n'est pas aussi effrayant qu'il devrait l'être, alors qu'il revient aux racines du jeu (...) Mais malgré toutes ses limites, il demeure un film de série B qui tient la route".