Leonardo Leonardo DiCaprio a été payé dix fois moins que d'habitude pour J. Edgar, de Clint Eastwood
Warner Bros

Le cinéaste a fait de belles économies en engageant Leonardo DiCaprio !

Au lieu de ses 20 millions de dollars habituels (sans compter les pourcentages sur recettes), Leonardo DiCaprio n'a été payé "que" 2 millions de dollars pour incarner J. Edgar Hoover dans le biopic de l'ex-patron du FBI réalisé par Clint Eastwood. Un film à revoir ce dimanche sur Arte, suivi d'un documentaire sur l'acteur intitulé Leonardo DiCaprio : Most Wanted, déjà visible sur le site Arte.TV. Il y a tout juste dix ans, en novembre 2011, le cinéaste révélait lui même dans la presse, précisément au Hollywood Reporter, que la star de Titanic était si intéressée à l'idée de jouer sous sa direction qu'elle a accepté de toucher beaucoup moins d'argent qu'à son habitude : "Il aurait pu se faire beaucoup d'argent en acceptant un film à grand spectacle bourré d'effets spéciaux, mais il a préféré miser sur la diversité dans sa carrière, de la même manière que moi en tant que réalisateur."

Précisions que grâce aux succès successifs de Shutter Island et Inception, les mois précédents la sortie de J. Edgar, Leonardo DiCaprio avait touché pas moins de 77 millions de dollars ! C'est surtout le carton du film de Christopher Nolan, sur lequel il a gagné un pourcentage sur les recettes et ventes de DVD/Blu-ray, qui lui a permis de gonfler son salaire habituel, ce qui le plaçait largement en tête du classement des comédiens les mieux payés du moment à Hollywood, devant Johnny Depp et Adam Sandler...

J. Edgar : Clint Eastwood dépassé par son sujet [critique]

L'histoire de J. Egdar : Le biopic de J. Edgar Hoover, directeur du FBI pendant 48 ans, jusqu'à sa mort en 1972.
J. Edgar Hoover s'est imposé comme l'homme le plus puissant des États-Unis. Directeur du FBI pendant près d'un demi-siècle, il était prêt à tout pour protéger son pays. Alors qu'il a côtoyé huit présidents et traversé trois guerres, Hoover s'est insurgé contre toutes sortes de menaces, qu'elles soient réelles ou fantasmées, et n'a pas hésité à contourner les lois dans l'intérêt de ses compatriotes. Ses méthodes, à la fois brutales et héroïques, lui ont valu l'admiration du monde entier qu'il convoitait par-dessus tout. Hoover avait le culte du secret, particulièrement ceux des autres, et ne craignait pas d'utiliser ces informations confidentielles pour infléchir en sa faveur les rapports de force avec les dirigeants du pays. Conscient que les êtres de pouvoir maîtrisent le savoir et jouent avec la peur, il se servait des deux pour étendre son influence et se bâtir une réputation d'homme redoutable et infaillible. Il était aussi discret sur sa vie privée qu'il l'était en public et n'accordait sa confiance qu'à un petit cercle de privilégiés. Son plus proche collègue, Clyde Tolson, était aussi celui qui passait le plus de temps à ses côtés. Sa secrétaire, Helen Gandy, sans doute la personne la mieux informée des stratégies de Hoover, lui est restée loyale jusqu'au bout … et même au-delà. Seule sa mère, qui était à la fois sa source d'inspiration et sa conscience, l'a abandonné : sa disparition a anéanti le grand homme qui a passé sa vie à rechercher son amour et son approbation.J. Edgar explore le parcours et la vie privée d'un homme, capable de déformer la vérité comme de l'ériger en principe intangible, un homme qui s'est employé à défendre sa conception bien particulière de la justice, mais qui s'est aussi laissé contaminer par la part d'ombre du pouvoir…

La bande-annonce :


J. Edgar, de Clint Eastwood : le film qui dérange le FBI