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Le cinéma français au secours de coiffeuses sans-papiers

Josiane Balasko, Mathieu Amalric et plusieurs personnalités du cinéma français ont écrit aujourd'hui au gouvernement pour dénoncer la situation d'esclavage moderne vécue par des coiffeuses africaines à Paris.

Josiane Balasko, Mathieu Amalric et plusieurs personnalités du cinéma français ont écrit aujourd'hui au gouvernement pour dénoncer la situation d'esclavage moderne vécue par des coiffeuses africaines à Paris.

Josiane Balasko, Mathieu Amalric et plusieurs personnalités du cinéma français ont écrit aujourd'hui au gouvernement pour dénoncer la situation d'esclavage moderne vécue par des coiffeuses africaines à Paris.

Josiane Balasko, Mathieu Amalric, Regis Wargnier et plusieurs personnalités du cinéma français ont écrit aujourd'hui au gouvernement pour dénoncer la situation d'esclavage moderne vécue par des coiffeuses africaines à Paris.

Josiane Balasko, Mathieu Amalric et plusieurs personnalités du cinéma français ont écrit aujourd'hui au gouvernement pour dénoncer la situation d'esclavage moderne vécue par des coiffeuses africaines à Paris.

Josiane Balasko, Mathieu Amalric et plusieurs personnalités du cinéma français ont écrit aujourd'hui au gouvernement pour dénoncer la situation d'esclavage moderne vécue par des coiffeuses africaines à Paris.De nombreux artistes, tels Josiane BalaskoMathieu Amalric ou encore Jeanne Balibar, Laurent Cantet, Thomas Gilou, Romain Goupil, Nils Tavernier et Régis Wargnier ont adressé une lettre ouverte ce mardi au gouvernement. Envoyée aux ministres de l'Intérieur, du Travail et de la Justice, cette missive vise à défendre les droits d'une vingtaine de coiffeuses sans-papiers, victimes d'exploitation, d'un salon de coiffure du 10e arrondissement parisien.Ladite lettre "exige la protection immédiate, notamment par l'obtention d'un titre de séjour, des salariés qui occupent le salon de coiffure du 57 boulevard de Strasbourg" et "de tout mettre en œuvre pour lutter contre cet esclavage moderne qu'est l'exploitation des travailleurs sans-papiers".Le salon de coiffure, New York Fashion, exploite des femmes sans papiers de Côte d'Ivoire, du Mali, de la Guinée ou encore du Nigéria. Ces dernières affirment avoir été payées illégalement "à la tâche" moins de 400 euros par mois en travaillant 7 jours sur 7, de 9h à 23h. Elles dénoncent également les pressions qu’elles reçoivent d’autres gérants de salons voisins et affirment qu'"une mafia dirige le quartier de Château d’Eau".Les coiffeuses sans-papiers sont en grève depuis le 22 mai dernier et occupent depuis les locaux. En juin dernier, grâce à la CGT elles ont pu obtenir des contrats de travail mais tendent aujourd'hui à faire valoir leurs droits, faire reconnaître l'esclavage moderne qu'elles ont subi et portent plainte pour traite d'êtres humains.MC