DR
E-PRESS PHOTO.COM
DR
DR
DR
DR
DR
DR
DR
DR

PHOTOS - Ana Girardot : l'actrice dévoile ses 8 films cultes

Ana Girardot en 8 films

Le film qui... vous était interdit enfant mais que vous avez regardé quand même ?

"Mon père (<strong>Hippolyte Girardot</strong>) ne voulait pas que je voie <strong>Hors la vie</strong>, dans lequel il jouait un reporter de guerre pris en otage. Le film était devenu si tabou que j'avais fini par le rayer de ma mémoire. Mais à 18 ans, quand j'ai déménagé à New York, je l'ai trouvé sur Netflix. C'est le premier film que j'ai regardé là-bas. C'était horrible parce que j'étais deux fois plus angoissée pour le personnage principal !"

Le film qui... réveille l'une de vos phobies ?

"<strong>Open Water</strong>, un petit film d'horreur. Se retrouver plongée au milieu de l'océan sans savoir ce qu'il y a dans les profondeurs, c'est un vrai cauchemar pour moi."

Le film qui... vous rend insomniaque ?

"Pour rester dans la thématique de l'eau... <strong>Dark Water</strong>, de <strong>Hideo Nakata</strong>. Les petites filles au fond d'un couloir avec la frange qui leur couvre tout le visage m'effraient énormément. Je l'ai vu au cinéma avec mon père. On adore se faire peur ensemble mais je ne sais pas lequel de nous deux a le plus flippé."

Le film qui... vous donne envie d'avoir des superpouvoirs ?

"<strong>Présentateur vedette : La légende de Ron Burgundy</strong>. Je voudrais tellement avoir le superpouvoir comique de <strong>Steve Carrell </strong>!"

Le film qui... vous a donné envie de changer de métier ?

"<strong>La Cité de Dieu</strong>. Après l'avoir vu, j'ai soudain eu envie de partir au Brésil tourner des documentaires. Sinon, <strong>Haute Voltige</strong> a fait naître chez moi une vocation de voleuse professionnelle. J'avais tapissé l'appartement de mes parents de fils de laine rouge en imaginant que c'était des lasers, puis je m'entraînais à passer au travers pour ne pas faire sonner l'alarme."

Le film qui... vous a rendue jalouse de son actrice ?

"<strong>Beauté volée</strong>, de <strong>Bernardo Bertolucci</strong>. J'ai flashé sur <strong>Liv Tyler</strong>. Elle joue une jeune fille qui découvre sa féminité, sa sensualité, dans une maison en Italie. C'est un très beau film sur le passage de l'adolescence à l'âge adulte. J'avais 16 ans et très envie d'être Liv Tyler !"

Le film qui... vous a appris à faire quelque chose dont vous vous servez toujours ?

"<strong>Le Beau Monde</strong>. Pour le rôle, je me suis mise à la broderie. Je continue d'en faire pour passer le temps. Comme c'est méticuleux, ça me vide la tête. Ma spécialité, ce sont les écussons. J'ai offert un bonnet à <strong>Niels Schneider</strong>, mon partenaire au théâtre dans Roméo et Juliette, le soir de la première représentation. Je lui ai brodé la fleur de lys du Québec, c'est devenu son bonnet porte-bonheur."

Le film qui... devrait être projeté dans les cours de théâtre ?

"<strong>Panique à Needle Park</strong>, de <strong>Jerry Schatzberg</strong>, une vraie leçon de jeu. Et je dirais aussi <strong>Looking for Richard</strong>, d'<strong>Al Pacino</strong>, un documentaire où l'on voit des acteurs répéter Richard III, de Shakespeare, réfléchir à leur personnage notamment. Une excellente base de travail quand on est comédien."

Tête d'affiche de la comédie dramatique Le Beau Monde dans laquelle elle campe une jeune provinciale propulsée dans les hautes sphères de la bourgeoisie parisienne et qui sort aujourd'hui sur nos écrans, Ana Girardot a choisi de devenir comédienne contre l'avis de son père, Hippolyte Girardot. Mais lorsqu'en 2010 sort Simon Werner a disparu..., la critique est unanime. Et l'actrice aujourd'hui âgée de 25 ans peut jouer dans la cour des grands. Cloclo avec Jérémie RenierRadiostars avec Clovis CornillacAmitiés sincères avec Gérard Lanvin et Jean-Hugues Anglade...Des rôles au genre différent qui l'amènent jusqu'à Benicio del Toro, son partenaire dans Paradise Lost, prévu le 5 novembre 2014 sur nos écrans. L'occasion de connaître les films qui l’ont marquée...Propos recueillis par Stéphanie Lamome pour le magazine Première de juillet-août 2014, actuellement en kiosque.