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PHOTOS - The Big C : on en rit quand on devrait en pleurer

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Liam Neeson, Reid Scott, Laura Linney

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The Big C : on en rit quand on devrait en pleurer

<strong>Véritable succès outre-Atlantique, </strong><strong>The Big C</strong><strong> débarque ce soir à 22h15 sur Canal +. La série met en scène Cathy Jamison, une prof atteinte d?un cancer de la peau, campée par Laura Linney. La rédaction de Télé 7 Jours l?a rencontrée.</strong> <em>The Big C</em> aurait pu être un drame, une série larmoyante sur les derniers jours d?une femme malade. Mais non&nbsp;! Quand Cathy Jamison, enseignante dans un lycée de Minneapolis, apprend qu?elle est atteinte d?un cancer de la peau en phase 4, elle décide de vivre. Et ça déménage&nbsp;! Cette quadra un brin maniaque et coincée commence par virer son mari, saccager son canapé, se faire creuser une piscine, siroter du vin à toute heure et balancer à la figure de ses proches leurs quatre vérités. Pour elle qui s?était enfermée dans un rôle de femme modèle, il est temps de rattraper le temps perdu. Laura Linney (<em>Mystic River, Truman Show</em>), qui incarne cette héroïne déjantée, nous présente cette série surprenante. <strong>Comment décririez-vous Cathy ?</strong> Elle peut se révéler insupportable, égoïste, impatiente, alors qu?est tout l'inverse. C'est une belle personne, vraiment&nbsp;! Elle fonctionne plus qu?elle ne vit. Elle assume tout&nbsp;: elle s'occupe de son mari, de son fils, de sa maison, de son boulot? Elle essaie de tout faire bien et s?oublie. Quand elle apprend qu?elle a un cancer, elle décide de savoir qui elle est. <strong>Avez-vous eu peur de camper un tel personnage ? </strong> On<strong> </strong>a toujours des doutes. Surtout pour un rôle aussi délicat. C'est un défi. Le sujet est risqué, mais ce qui l'est plus encore, c'est de construire une comédie sur ce thème. Car <em>The Big C</em> est une comédie. On passe du rire aux larmes dans l?instant. J'ai perdu beaucoup d'amis à cause du cancer et, dans un pays comme les Etats-Unis où vieillir fait peur, je trouve passionnant d'être dans une série qui parle du temps à vivre. Celui qui est compté, celui qui manque. <strong>C'est un pari de faire du cancer le thème d'une série?</strong> La vie n'est pas ni rose ni facile. Et le meilleur moyen de vaincre un mal reste de lui rire au nez. C?est ce que fait Cathy. Et que nous faisons tous dans la série. Voilà pourquoi cela fonctionne à l'écran. Nous montrons la réalité : les réactions face au diagnostic des médecins, les problèmes de communication avec les proches, la peur des traitements? <strong>Comment vous êtes-vous préparée pour ce rôle ? </strong> Ma<strong> </strong>mère était infirmière dans un hôpital new-yorkais. J'ai grandi en la voyant rentrer à la maison me raconter les histoires de ses patients. J'allais la voir sur place et je rencontrais les malades. Vous savez, le cancer n'est jamais très loin de personne. J'ai perdu des amis, mon papa en est mort l'année dernière? Je n'ai donc pas eu vraiment besoin de faire des recherches. En revanche, je me suis renseignée sur le mélanome, cette forme de cancer de la peau que je ne connaissais pas et dont Cathy est atteinte. <strong>Avez-vous des retours du public ?</strong> On<strong> </strong>m'arrête dans la rue, que ce soit des personnes atteintes de cancer ou quelqu'un de leur famille. Des infirmières aussi. Ça me touche beaucoup car ils aiment la façon dont on traite la maladie. C'est le principal pour moi. J'ai une forme de responsabilité et j'en suis consciente. L'histoire de Cathy lui est propre, à nous d'être réalistes et crédibles. La plupart des auteurs et des producteurs ont côtoyé cette maladie, que ce soit eux-mêmes ou leurs épouses, maris, frères, enfants? Les situations décrites sont inspirées de la vie des membres de l'équipe. <strong>Interview Jérémy Parayre de Télé 7 Jours</strong><strong> </strong>

Laura Linney, Liam Neeson

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Gabriel Basso, Laura Linney

Véritable succès outre-Atlantique, The Big C débarque ce soir à 22h15 sur Canal +. La série met en scène Cathy Jamison, une prof atteinte d’un cancer de la peau, campée par Laura Linney. La rédaction de Télé 7 Jours l’a rencontrée.The Big C aurait pu être un drame, une série larmoyante sur les derniers jours d’une femme malade. Mais non ! Quand Cathy Jamison, enseignante dans un lycée de Minneapolis, apprend qu’elle est atteinte d’un cancer de la peau en phase 4, elle décide de vivre. Et ça déménage ! Cette quadra un brin maniaque et coincée commence par virer son mari, saccager son canapé, se faire creuser une piscine, siroter du vin à toute heure et balancer à la figure de ses proches leurs quatre vérités. Pour elle qui s’était enfermée dans un rôle de femme modèle, il est temps de rattraper le temps perdu. Laura Linney (Mystic River, Truman Show), qui incarne cette héroïne déjantée, nous présente cette série surprenante.Comment décririez-vous Cathy ?Elle peut se révéler insupportable, égoïste, impatiente, alors qu’est tout l'inverse. C'est une belle personne, vraiment ! Elle fonctionne plus qu’elle ne vit. Elle assume tout : elle s'occupe de son mari, de son fils, de sa maison, de son boulot… Elle essaie de tout faire bien et s’oublie. Quand elle apprend qu’elle a un cancer, elle décide de savoir qui elle est.Avez-vous eu peur de camper un tel personnage ? On a toujours des doutes. Surtout pour un rôle aussi délicat. C'est un défi. Le sujet est risqué, mais ce qui l'est plus encore, c'est de construire une comédie sur ce thème. Car The Big C est une comédie. On passe du rire aux larmes dans l’instant. J'ai perdu beaucoup d'amis à cause du cancer et, dans un pays comme les Etats-Unis où vieillir fait peur, je trouve passionnant d'être dans une série qui parle du temps à vivre. Celui qui est compté, celui qui manque.C'est un pari de faire du cancer le thème d'une série…La vie n'est pas ni rose ni facile. Et le meilleur moyen de vaincre un mal reste de lui rire au nez. C’est ce que fait Cathy. Et que nous faisons tous dans la série. Voilà pourquoi cela fonctionne à l'écran. Nous montrons la réalité : les réactions face au diagnostic des médecins, les problèmes de communication avec les proches, la peur des traitements…Comment vous êtes-vous préparée pour ce rôle ? Ma mère était infirmière dans un hôpital new-yorkais. J'ai grandi en la voyant rentrer à la maison me raconter les histoires de ses patients. J'allais la voir sur place et je rencontrais les malades. Vous savez, le cancer n'est jamais très loin de personne. J'ai perdu des amis, mon papa en est mort l'année dernière… Je n'ai donc pas eu vraiment besoin de faire des recherches. En revanche, je me suis renseignée sur le mélanome, cette forme de cancer de la peau que je ne connaissais pas et dont Cathy est atteinte.Avez-vous des retours du public ?On m'arrête dans la rue, que ce soit des personnes atteintes de cancer ou quelqu'un de leur famille. Des infirmières aussi. Ça me touche beaucoup car ils aiment la façon dont on traite la maladie. C'est le principal pour moi. J'ai une forme de responsabilité et j'en suis consciente. L'histoire de Cathy lui est propre, à nous d'être réalistes et crédibles. La plupart des auteurs et des producteurs ont côtoyé cette maladie, que ce soit eux-mêmes ou leurs épouses, maris, frères, enfants… Les situations décrites sont inspirées de la vie des membres de l'équipe.Interview Jérémy Parayre de Télé 7 Jours