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Boule et Bill et les 10 adaptations de BD les plus décevantes

Fais gaffe à la gaffe !

En 1981, la réalisateur <strong>Paul Boujenah</strong> adapte les aventures de <em>Gaston Lagaffe</em> sur grand écran, avec <strong>Roger Mirmont</strong> dans le rôle principal. <strong>Franquin</strong> est opposé à cette version ciné de sa bande dessinée et s'il autorise quand même l'utilisation de quelques gags de ses albums, il refuse que le film se serve des vrais noms de ses personnages. Du coup, les producteurs décident de rebaptiser Gaston en "G", Prunelle en "Prunus" (<strong>Daniel Prevost</strong>), et Mademoiselle Jeanne en "Pénélope" (<strong>Marie-Anne Chazel</strong>). Bilan des courses, un gros flop critique et public.Box Office : 600.000 entrées en France.

Les Bidochon

En 1996, le réalisateur <strong>Serge Korbe</strong> tente d'adapter la bande dessinée de Binet, avec Anémone et <strong>Jean-François Stévenin</strong> dans les rôles de Robert et Raymonde Bidochon. On retrouve aussi au casting <strong>Annie Girardot</strong>, <strong>Élie Semoun</strong>, <strong>Daniel Gélin</strong> ou encore <strong>Jean-Pierre Cassel</strong>. Mais l'esprit mordant et subversif de Fluide Glacial est absent du film et au final, le flop est total.Box Office : 65.000 entrées en France.

Michel Vaillant

En 2003, <strong>Luc Besson</strong> produit une version ciné de la célèbre BD automobile de Jean et Philippe Graton. Il met de gros moyens (22 millions d'euros de budget) et tourne même quelques scènes durant les (vraies) 24 Heures du Mans. C'est <strong>Sagamore Stévenin</strong> qui se met dans la peau du célèbre pilote et le film s'offre<strong>Diane Kruger</strong> au casting. Mais la réalisation de <strong>Louis-Pascal Couvelaire</strong> n'est pas à la hauteur et les critiques ne sont pas tendres envers le film, qui n'aura pas le succès escompté.Box Office : 900.000 entrées en France.

Blueberry, l'expérience secrète

En 2004, l'étonnant cowboy <strong>Blueberry</strong> créé par <strong>Jean-Michel Charlier</strong> et M?bius prend vie sur grand écran, devant la caméra de <strong>Jan Kounen</strong>. Le réalisateur de Dobermann fait tourner son acteur fétiche, <strong>Vincent Cassel</strong>, et s'offre un casting international avec <strong>Juliette Lewis</strong>, <strong>Michael Madsen</strong> et <strong>Djimon Hounsou</strong>. Mais le film, qui présente l'initiation de Blueberry au monde des Indiens et au monde intérieur, n'est pas vraiment adapté pour le grand public. Et il ne respecte pas non plus suffisamment la BD originale. Il subit donc les foudres des fans et de la presse.Box Office : 729.000 entrées en France.

Les Dalton

En 2004, le musicien <strong>Philippe Haïm</strong> s'attaque à une film centré sur Les Dalton, avec Eric et Ramzy en vedette. En résulte une comédie loufoque à l'humour pataud et au scénario paraisseux. Les ennemis de <em>Lucky Luke</em> déçoivent malgré un joli succès public.Box Office : 1,9 million d'entrées.

Iznogoud

En 2005, la bande dessinée culte de René Goscinny et Jean Tabary est adaptée au cinéma par <strong>Patrick Braoudé</strong>. Le réalisateur de <em>Génial, mes parents divorcent</em> a de gros moyens à sa disposition (22 millions d'euros de budget) et mise tout sur <strong>Michaël Youn</strong>, alors fraîchement sorti du <em>Morning Live</em>. Mais le long-métrage reçoit un accueil critique brutal, qui ne l'empêchera pas d'attirer, malgré tout, un large public.Box Office : 2,5 millions d'entrées.

Astérix aux Jeux olympiques

En 2008, six ans après le carton monstrueux de Mission Cléopâtre, le retour du petit Gaulois était attendu au tournant. Le producteur <strong>Thomas Langmann</strong> passe à la réalisation, accompagné de Frédéric Forestier et bénéficie d'un budget colossal, le plus cher de l'histoire du cinéma français : 78 millions d'euros. Mais le film se prend une grosse claque critique dès sa sortie. Jugée peu drôle et terriblement creuse, la comédie est aussi accusée d'avoir orchestré un simple défilé de stars, notamment de vedettes du sport, comme <strong>Michael Schumacher</strong>, Zinédine Zidane, <strong>Tony Parker</strong> ou Amélie Mauresmo. Le bilan en salle est loin d'être catastrophique, mais le film reste comme le plus gros raté de la franchise Asterix au cinéma.Box Office : 6,8 millions d'entrées.

Les Vacances de Ducobu

En 2012, un an tout juste après la sortie de L'Elève Ducobu, <strong>Philippe de Chauveron</strong> réalise une nouvelle adaptation de la bande dessinée éponyme de Godi et Zidrou. Une toute petite comédie estivale, destiné d'abord et avant tout aux petits enfants.Box Office : 1 million d'entrées.

Boule et Bill

En 2013, la bande dessinée de Roba prend vie, avec un casting alléchant, emmené par <strong>Marina Foïs</strong> et <strong>Franck Dubosc</strong>. Mais le film se contente de jouer la carte de la gentille comédie familiale, délaissant totalement le petit grain de folie qui faisait le sel de l'oeuvre originale.Box Office : 2 millions d'entrées.

Benoît Brisefer : Les Taxis rouges

En 2014, <strong>Manuel Pradal</strong> adapte les aventures du petit garçon à la force surhumaine créé par Peyo, avec un casting prometteur, dans lequel on retrouve <strong>Jean Reno</strong>, <strong>Gérard Jugnot </strong>ou encore <strong>Thierry Lhermitte</strong>. Mais la comédie, très enfantine et sans mordant, passe à côté de sa cible. C'est un gros flop.Box Office : 170.000 entrées.

Le film Boule et Bill sera diffusé pour la première fois à la télévision, ce soir sur TF1. Sorti en 2013 au cinéma, le long-métrage d'Alexandre Charlot et Franck Magnier a bénéficié d'un beau budget (16 millions d'euros) et d'un gros casting. Pourtant, à sa sortie en salles, la comédie n'a pas franchement emballé la critique, ni les foules. Et ce n'est pas la première fois qu'une adaptation de Bande dessinée au cinéma n'est pas à la hauteur des espérances. Petit rappel.