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Mais qu'est devenue... Amy Irving ?

Amy Irving dans "Carrie au Bal du Diable", en 1976.

Amy Irving dans "Carrie au Bal du Diable", en 1976.

Amy Irving dans "Carrie au Bal du Diable", en 1976.

Amy Irving dans "Carrie au Bal du Diable", en 1976.

Amy Irving dans "Carrie au Bal du Diable", en 1976.

Amy Irving dans "Furie", en 1978.

Amy Irving dans "Furie", en 1978.

Amy Irving dans "Furie", en 1978.

Amy Irving dans "Furie", en 1978.

Amy Irving dans "Furie", en 1978.

Amy Irving dans "Furie", en 1978.

Amy Irving dans "Furie", en 1978.

Amy Irving dans "Yentl", en 1983.

Amy Irving dans "Yentl", en 1983.

Amy Irving dans "Yentl", en 1983.

Amy Irving dans "Yentl", en 1983.

Amy Irving dans "Yentl", en 1983.

Amy Irving dans "Yentl", en 1983.

Amy Irving dans "Yentl", en 1983.

Amy Irving dans "Yentl", en 1983.

Amy Irving dans "Traffic", en 2000.

Amy Irving dans "Etat de Force", en 1996.

Amy Irving dans le clip de "Liberian Girl", en 1989.

Amy Irving dans "Traffic", en 2001.

Amy Irving dans "Traffic", en 2001.

Amy Irving dans "Traffic", en 2001.

Il existe de nombreux artistes qui connaissent un immense succès pendant une courte période. Ce succès peut se caractériser par exemple par quelques films qui ont triomphé à une certaine époque, une couverture médiatique énorme à un moment donné, ou un Oscar de la meilleure actrice pour un rôle isolé. Et puis soudain, plus rien (ou presque), ces artistes tombent subitement dans l'oubli et l'anonymat aussi vite qu'ils ont attiré la lumière. Ils disparaissent de l'écran radar sans rien laisser d'autres que des souvenirs plein la tête, des souvenirs nostalgiques de cinéphiles.Parfois dû à un retrait choisi, tout simplement pour changer de vie, élever des enfants, ou évoluer vers d'autres sphères. Ou à l'opposé, ce retrait peut être provoqué à cause du vieillissement, du temps qui passe, et donc, du manque d'intérêt des studios et des productions. Ces disparitions soudaines sont d'autant plus surprenantes qu'elles se développent d'une façon exponentielle avec le temps. En effet, aujourd'hui, combien de Mary Elizabeth Mastrantonio, de Meg Ryan, ou de Rebecca de Mornay presque oubliées pour une Meryl Streep toujours au sommet ? Une carrière est un travail de longue haleine, un investissement perpétuel. Et il faut compter sur une bonne dose de chance aussi.A travers cette rubrique baptisée "Mais qu'est devenu(e)... ?", nous vous proposons régulièrement de vous replonger dans une époque, une période, une filmographie, une histoire. Celle d'un comédien ou d'une actrice qui aura marqué le septième art de son empreinte avant de disparaître aussi vite qu'il ou qu'elle était venu(e).Mais qu'est devenue... Amy Irving ?Sublime actrice des années 70, muse de Brian de Palma, femme de Steven Spielberg, Amy Irving aura laissé une trace indélébile dans l'esprit des cinéphiles. De scènes cultes en interprétations choc, la jolie brune au regard azur avait toutes les cartes en main dans les années 80 pour devenir l'une des plus grandes stars hollywoodiennes. Aujourd'hui, entre cameo et rôles de guest à la télévision, les cinéphiles passionnés par la belle Amy ne vivent plus que dans leurs souvenirs.Née en 1953 à Palo Alto, en Californie (États-Unis), Amy Irving grandit dans une famille d'artistes avec un père réalisateur de films et metteur en scène de théâtre (Jules Irving), une mère actrice (Priscilla Pointer), un frère auteur et metteur en scène (David Irving) et une sœur chanteuse (Katie Irving).Comme les chiens ne font pas des chats, la jeune Amy est plongée très tôt dans le milieu artistique, fréquente les personnes influentes, et se perfectionne durant son adolescence à l'art dramatique, au chant et à la danse.Au début des années 70, la jeune femme bohème et peu farouche suit le mouvement hippie jusqu'à San Francisco. Elle quitte alors Los Angeles et rejoint la ville du Golden Gate Bridge, où elle suivra des cours à l’American Conservatory Theatre et où elle jouera dans plusieurs productions théâtrales de l'école, avant de traverser l'Atlantique et de suivre un stage estival de quelques mois dans la capitale britannique, à la fameuse LAMDA (London Academy of Music and Dramatic Art).Forte de ces expériences et de ces rencontres, Amy a 18 ans lorsqu'elle revient aux Etats-Unis, à New York, et qu'elle fait ses débuts sur scène dans des pièces off-Broadway. Elle se plaît sur la côte est des Etats-Unis et y reste un moment, fréquentant certains jeunes réalisateurs de l'époque comme Martin Scorsese et Brian de Palma, et sympathisant avec des jeunes starlettes se rêvant actrices comme Nancy Allen et Margot Kidder.C'est d'ailleurs l'un de ses amis réalisateurs, Brian de Palma, qui va lui offrir son premier rôle au cinéma. En 1975, le cinéaste à qui l'on doit notamment Scarface et L'Impasse, prépare une adaptation du roman d'horreur Carrie, du maître de l'angoisse Stephen King.Il organise un casting géant avec son ami George Lucas qui cherche lui aussi de jeunes acteurs et actrices pour le space opera qu'il prépare, une trilogie intitulée Star Wars. Dès lors, tout ce que Los Angeles compte de comédiens et comédiennes en herbe se présentent aux essais devant les deux réalisateurs et on voit notamment défiler John Travolta, Harrison Ford, Nancy Allen, Richard Gere, Sissy Spacek, ou encore Amy Irving.Si George Lucas a totalement craqué sur Amy Irving et la veut pour le rôle de la Princesse Leia dans La Guerre des Étoiles, Brian de Palma, lui aussi sous le charme de la jolie brune, aura le dernier mot et l'enrôlera pour camper Susan Snell dans Carrie, Lucas jetant finalement son dévolu sur Carrie Fisher pour incarner Leia.Aux côtés de Sissy Spacek, Nancy Allen, Piper Laurie et John Travolta, Amy naît ainsi au cinéma et campe la jolie fille du lycée, d'abord assimilée aux garces qui s'en prennent à Carrie avant de tenter d'aider la jeune femme douée du pouvoir de télékinésie. Cette gentillesse sincère (ah ! le karma !) fera qu'elle sera épargnée lors du massacre final, à découvrir ou à revoir ce soir à 20h40 sur TCM.Après ce chef-d’œuvre de l'épouvante, Amy a le vent en poupe et fait partie des jeunes actrices hollywoodiennes à suivre. Elle poursuit alors sa collaboration avec Brian de Palma qui réalise l'année suivante Furie. Produit par la Twentieth Century Fox avec un budget confortable et deux stars internationales - Kirk Douglas et John Cassavetes -, Furie offre à Amy le rôle de Gillian Bellaver, une jeune femme douée d'une perception extra sensorielle, soit un personnage proche de celui de Sissy Spacek dans... Carrie. La boucle est bouclée.Absente du grand écran les quatre années suivantes, Amy Irving fera un retour fracassant en 1983 avec Yentl, la fresque se situant en Europe de l'Est au début du XXe siècle réalisée par Barbra Streisand, dans le quelle elle joue le personnage de Hadass et qui lui vaudra une nomination à l'Oscar du meilleur second rôle féminin, pour un film qui remportera trois Golden Globes et un Oscar (de la meilleure musique).Proche de la "bande" de Martin Scorsese, George Lucas, Brian de Palma, Francis Ford Coppola et Steven Spielberg depuis le milieu des années 70, Amy Irving tombe amoureuse du réalisateur de Rencontres du Troisième Type en 1984 et l'épouse l'année suivante. Ce mariage signera le début d'un retrait des plateaux (volontaire) de la part de la belle Amy, et elle tournera ainsi peu les années suivantes, avec malgré tout quelques petits rôles, notamment dans une comédie de Blake Edwards (Micki et Maude) et dans une autre de John Hughes (La vie en plus), et se fera remarquer par une nomination aux Golden Globes (pour le téléfilm Anastasia), et surtout une scène culte dans Qui veut la peau de Roger Rabbit ? puisque c'est elle qui double Jessica Rabbit lorsqu'elle chante le mythique Why don't you do right : En 1989, après quatre ans de mariage et un fils - Max Sammuel -, Amy Irving et Steven Spielberg mettent fin à leur union et leur divorce devient alors le plus cher de l'histoire d'Hollywood, Amy empochant la coquette somme de 100 millions de dollars. De quoi voir venir et surtout, ne pas l'obliger à courir les castings.Dès lors, Amy met sa carrière entre parenthèses et n'apparaît que pour de petits rôles pour des amis, comme pour Michael Jackson dans le clip de Liberian Girl (1989) ou pour Woody Allen dans Harry dans tous ses états (1998).Ces quinze dernières années, Amy est uniquement apparue dans la suite d'un de ses succès (Carrie 2), a tourné toute nue avec Dennis Hopper dans État de force (1996), a joué un personnage récurrent dans une série (Alias), et a campé la femme de Michael Douglas dans Traffic (2001).Aujourd'hui, à 60 ans, si Amy est apparue récemment dans la série Zero Hour, elle s'occupe surtout de ses deux enfants - Max Sammuel (né de sa relation avec Steven Spielberg) et Gabriel, né de son union avec le réalisateur Bruno Barreto avec qui elle fut mariée entre 1996 et 2005.M.L.LIRE AUSSI :Mais qu'est devenue... Anna Thomson ?Mais qu'est devenue... Linda Fiorentino ?Mais qu'est devenue... 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