Date de sortie 7 décembre 2016
Durée 90 mn
Réalisé par Benoît Jacquot
Avec Mathieu Amalric , Julia Roy , Jeanne Balibar
Scénariste(s) Julia Roy
Année de production 2016
Pays de production France, PORTUGAL
Genre Drame
Couleur Couleur

Synopsis

Laura et Rey vivent dans une maison au bord de la mer. Il est cinéaste, elle crée des « performances » dont elle est l’actrice. Rey meurt —accident, suicide ?—, la laissant seule dans cette maison. Mais bientôt, seule, elle ne l’est plus. Quelqu’un est là, c’est Rey, par et pour elle, comme un rêve plus long que la nuit, pour qu’elle survive.

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Critiques de A jamais

  1. Première
    par Christophe Narbonne

    Après trois films, disons, grand public (Les Adieux à la reine, 3 cœurs, Journal d’une femme de chambre), Benoît Jacquot revient à ce cinéma d’auteur un peu aride qui a fait sa réputation. Il raconte comment la maîtresse d’un cinéaste se perd dans le souvenir de cet homme, mort brutalement dans un accident de la route. Située pour l’essentiel dans une grande demeure fouettée par le vent, l’action fait la part belle au rêve et au fantasme avec une économie de moyens (tournage en DV plate) qui frise l’amateurisme. Comme Olivier Assayas dans Personal shopper, Jacquot s’essaie au film de fantômes, sans dialogues -ou peu, comptant sur l’imagination du spectateur pour combler les trous d’un scénario erratique. Surtout, il ne parvient pas à créer d’atmosphère ni de trouble (le potentiel érotique de la très jolie Julia Roy est à cet égard honteusement sous-exploité), autant d’ingrédients indispensables à tout film de genre qui se respecte et dont les cinéastes asiatiques sont les maîtres incontestés.