Toutes les critiques de Crimson Peak

Les critiques de Première

  1. Première
    par Gérard Delorme

    Après une longue attente, Guillermo del Toro revient à une forme de cinéma fantastique qu’il est actuellement le seul à pratiquer à ce niveau de maîtrise, entre classicisme et stylisation. Mia Wasikowska joue une héritière américaine séduite par un aventurier anglais qui cherche à financer une de ses inventions pour exploiter sa propriété décatie. Sous les apparences, l’histoire d’amour cache des fantômes qui invitent à jeter un regard critique sur la nature sanglante du capitalisme. La période (la Révolution industrielle) est autant un hommage aux films Hammer qu’à ceux de Mario Bava, avec ses couleurs exagérées et symboliques. C’est à la fois beau, terrifiant et émouvant.

  2. Première
    par Gérard Delorme

    Après une longue attente, Guillermo del Toro revient à une forme de cinéma fantastique qu’il est actuellement le seul à pratiquer à ce niveau de maîtrise, entre classicisme et stylisation. Mia Wasikowska joue une héritière américaine séduite par un aventurier anglais qui cherche à financer une de ses inventions pour exploiter sa propriété décatie. Sous les apparences, l’histoire d’amour cache des fantômes qui invitent à jeter un regard critique sur la nature sanglante du capitalisme. La période (la Révolution industrielle) est autant un hommage aux films Hammer qu’à ceux de Mario Bava, avec ses couleurs exagérées et symboliques. C’est à la fois beau, terrifiant et émouvant. 

Les critiques de la Presse

  1. Slate (US)
    par Dana Stevens

    Pendant les deux heures qu'a duré le film, je n'ai posé aucune question, j'ai juste gloussé, je me suis tortillée, j'ai crié et j'ai défailli. 

  2. Slate
    par Dana Stevens

    Pendant les deux heures qu'a duré le film, je n'ai posé aucune question, j'ai juste gloussé, je me suis tortillée, j'ai crié et j'ai défailli.

  3. 20 Minutes
    par Caroline Vié

    Amoureux depuis l’enfance des monstres et du cinéma d’horreur, Guillermo Del Toro, offre avec "Crimson Peak", un bijou sombre et délectable.

  4. Boston Globe
    par Ty Burr

    Il est difficile de résister à la créativité de del Toro, à la joie qu'il ressent en rassemblant les morceaux de films, de livres et de personnages qu'il aime. C'est un long-métrage qui croit profondément aux fantômes, et la moitié d'entre eux sont dans la tête de son réalisateur. 

  5. Arizona Republic
    par Bill Goodykoontz

    Est-ce que c'est "too much" ? Oh, oui. Mais si vous aimez ce genre de choses, trop ce n'est jamais assez.

  6. Télérama
    par Frédéric Strauss

    Somptueux, échevelé, Crimson Peak est un drame en costumes victoriens qui mêle avec extravagance un univers à la Edith Wharton (Le Temps de l'innocence) et des histoires d'esprits vengeurs (...) Le manoir hanté est un chef-d'oeuvre aux dimensions d'une attraction de Disneyland gothique. Le jeu avec les couleurs, annoncé par le titre (« l'apogée pourpre »), se dévoile en un crescendo brillamment théâtralisé.

  7. Télérama
    par Frédéric Strauss

    Somptueux, échevelé, Crimson Peak est un drame en costumes victoriens qui mêle avec extravagance un univers à la Edith Wharton (Le Temps de l'innocence) et des histoires d'esprits vengeurs (...) Le manoir hanté est un chef-d'oeuvre aux dimensions d'une attraction de Disneyland gothique. Le jeu avec les couleurs, annoncé par le titre (« l'apogée pourpre »), se dévoile en un crescendo brillamment théâtralisé.

  8. Seattle Times
    par Moira MacDonald

    Crimson Peak donne plus la chair de poule qu'il n'effraie vraiment (malgré deux violentes morts monstrueuses), mais la créativité de del Toro resplendit dans chaque image.

  9. The Wrap
    par Alonso Duralde

    Cette romance gothique extrêmement belle ressemble à une collaboration, jusqu'à maintenant non enregistrée, entre Edgar Allen Poe, Edith Wharton, les créateurs des maisons hantées de Disneyland et ceux qui ont réalisé les clips de Bonnie Tyler dans les années 1980.

  10. Boston Globe
    par Ty Burr

    Il est difficile de résister à la créativité de del Toro, à la joie qu'il ressent en rassemblant les morceaux de films, de livres et de personnages qu'il aime. C'est un long-métrage qui croit profondément aux fantômes, et la moitié d'entre eux sont dans la tête de son réalisateur.

  11. LA Weekly
    par Amy Nicholson

    Un hommage fidèle à un genre bête. Le risque, c'est que les spectateurs qui ne partagent pas cet amour n'apprécient pas ce travail semblable à des obscures tubes de nu-métal repris par le meilleur groupe de reprises au monde. 

  12. Arizona Republic
    par Bill Goodykoontz

    Est-ce que c'est "too much" ? Oh, oui. Mais si vous aimez ce genre de choses, trop ce n'est jamais assez.

  13. Le Monde
    par La redaction du Monde

    Roman gothique et conte de terreur, slasher sanglant et mélo féminin, toutes ses catégories se mêlent avec virtuosité durant deux heures de projection. Guillermo del Toro s’impose comme l’artiste accompli d’un « post-cinéma » qui, tout en se nourrissant de formes dépassées et dégradées, transforme celles-ci en expériences chimiques et inventions plastiques.

  14. Seattle Times
    par Moira MacDonald

    "Crimson Peak" donne plus la chair de poule qu'il n'effraie vraiment (malgré deux violentes morts monstrueuses), mais la créativité de del Toro resplendit dans chaque image.

  15. Le Monde
    par Jean-François Rauger

    Roman gothique et conte de terreur, slasher sanglant et mélo féminin, toutes ses catégories se mêlent avec virtuosité durant deux heures de projection. Guillermo del Toro s’impose comme l’artiste accompli d’un « post-cinéma » qui, tout en se nourrissant de formes dépassées et dégradées, transforme celles-ci en expériences chimiques et inventions plastiques.

  16. The Wrap
    par Alonso Duralde

    Cette romance gothique extrêmement belle ressemble à une collaboration, jusqu'à maintenant non enregistrée, entre Edgar Allen Poe, Edith Wharton, les créateurs des maisons hantées de Disneyland et ceux qui ont réalisé les clips de Bonnie Tyler dans les années 1980.

  17. L.A weekly
    par Amy Nicholson

    Un hommage fidèle à un genre bête. Le risque, c'est que les spectateurs qui ne partagent pas cet amour n'apprécient pas ce travail semblable à des obscures tubes de nu-métal repris par le meilleur groupe de reprises au monde.

  18. 20 Minutes
    par Caroline Vié

    Amoureux depuis l’enfance des monstres et du cinéma d’horreur, Guillermo Del Toro, offre avec Crimson Peak, un bijou sombre et délectable.

  19. Libération
    par Clémentine Gallot

    Malgré son marketing repoussant, ce récit sur un fil très théâtral se déploie au gré d’un talent pictural à mêler les motifs art nouveau et ceux des maîtres symbolistes. Le film est d’autant plus réussi lorsqu’il s’assume pleinement dans l’effroi sentimental comme portrait d’un couple maudit au panache gothique flamboyant.

  20. Libération
    par Clémentine Gallot

    Malgré son marketing repoussant, ce récit sur un fil très théâtral se déploie au gré d’un talent pictural à mêler les motifs art nouveau et ceux des maîtres symbolistes. Le film est d’autant plus réussi lorsqu’il s’assume pleinement dans l’effroi sentimental comme portrait d’un couple maudit au panache gothique flamboyant.

  21. Clapmag.com
    par Hadrien Fière

    Si le film mérite absolument d’être vu sur grand écran, ne serait-ce que pour profiter pleinement de sa splendeur visuelle, on sort mitigé de ce détour à "Crimson Peak" – ni pleinement touché, ni vraiment terrifié.

  22. Hollywood Reporter
    par Todd McCarthy

    Le film est, sans aucun doute, inégalé dans son domaine grâce à la beauté de ses plans, des décors, des costumes et des effets spéciaux. Mais son intrigue est également très conventionnelle et il ne surprend et n'effraie pas un seul instant.

  23. Vulture
    par Ebiri Bilge

    "Crimson Peak" est un casse-tête fascinant. J'étais à deux doigts de le détester quand je suis sorti du cinéma, mais des images et des séquences du film sont restées dans ma tête.

  24. Les Inrocks
    par Léo Soesanto

    Del Toro court en vain après une histoire d’amour et des envies de lyrisme (la passion plus forte que les interdits) qui auraient pu sublimer le parcours balisé (fuis, Edith, fuis !). Il devrait faire comme le Dario Argento d’Inferno : envoyer balader le scénario et le whodunit, invoquer la transe. Et Jessica Chastain, méconnaissable en sombre comploteuse et écho rouquin à la madame Danvers de Rebecca, semble être la seule du casting à être possédée par cette fièvre.

  25. Rolling Stone
    par Peter Travers

    Guillermo del Toro ne dirige pas seulement ses films. Il les peint, les rêve, les sculpte en des rêves privés. Trop ? Bien sûr. Mais ça fait partie du fun.

  26. Les Inrocks
    par Léo Soesanto

    Del Toro court en vain après une histoire d’amour et des envies de lyrisme (la passion plus forte que les interdits) qui auraient pu sublimer le parcours balisé (fuis, Edith, fuis !). Il devrait faire comme le Dario Argento d’Inferno : envoyer balader le scénario et le whodunit, invoquer la transe. Et Jessica Chastain, méconnaissable en sombre comploteuse et écho rouquin à la madame Danvers de Rebecca, semble être la seule du casting à être possédée par cette fièvre.

  27. Clapmag.com
    par Hadrien Fière

    Si le film mérite absolument d’être vu sur grand écran, ne serait-ce que pour profiter pleinement de sa splendeur visuelle, on sort mitigé de ce détour à Crimson Peak – ni pleinement touché, ni vraiment terrifié.

  28. Hollywood Reporter
    par Todd McCarthy

    Le film est, sans aucun doute, inégalé dans son domaine grâce à la beauté de ses plans, des décors, des costumes et des effets spéciaux. Mais son intrigue est également très conventionnelle et il ne surprend et n'effraie pas un seul instant. 

  29. Vulture
    par Bilge Ebiri

    Crimson Peak est un casse-tête fascinant. J'étais à deux doigts de le détester quand je suis sorti du cinéma, mais des images et des séquences du film sont restées dans ma tête. 

  30. Rolling Stone
    par Peter Travers

    Guillermo del Toro ne dirige pas seulement ses films. Il les peint, les rêve, les sculpte en des rêves privés. Trop ? Bien sûr. Mais ça fait partie du fun.  

  31. StudioCiné Live
    par Sandra Benedetti

    La déception est à la hauteur de l'attente : colossale.

  32. New York Times
    par A.O. Scott

    Le film est trop chargé, et d'une certaine manière trop dense, pour maintenir une atmosphère efficace de terreur. Il tombe dans le pastiche juste au moment où il devrait faiblir grâce à une émotion sincère.

  33. Ecran Large
    par Geoffrey Creté

    Crimson Peak est certainement le pire film de Guillermo Del Toro : celui qui illustre parfaitement toutes ses faiblesses, enrobées dans une carcasse flamboyante mais désespérément inoffensive et banale.

  34. Ecran Large
    par Geoffrey Creté

    Crimson Peak est certainement le pire film de Guillermo Del Toro : celui qui illustre parfaitement toutes ses faiblesses, enrobées dans une carcasse flamboyante mais désespérément inoffensive et banale.

  35. StudioCiné Live
    par Sandra Benedetti

    La déception est à la hauteur de l'attente : colossale.

  36. Le Figaro
    par Mathilde Doiezie

    Avec son nouveau long métrage, le réalisateur mexicain Guillermo del Toro signe un piètre mélo en empruntant sans vergogne deux acteurs déjà aperçus ensemble l'an passé, Tom Hiddleston et Mia Wasikowska.

  37. Le Figaro
    par Mathilde Doiezie

    Avec son nouveau long métrage, le réalisateur mexicain Guillermo del Toro signe un piètre mélo en empruntant sans vergogne deux acteurs déjà aperçus ensemble l'an passé, Tom Hiddleston et Mia Wasikowska.

  38. Critikat.com
    par Josué Morel

    On sent bien que del Toro est ici moins intéressé par le mystérieux couple que forment Tom Hiddleston et Jessica Chastain, ou même par le visage cristallin de la virginale Mia Wasikowska, que par l’apparition de spectres numériques et l’édification d’un château gothique. Sauf que sur ce terrain, le film est un double échec : la mise en scène des apparitions, d’une lourdeur pachydermique, n’assume pas pleinement sa dimension foraine (la possibilité d’un atypique film romantique-train fantôme est bien là, mais l’imaginaire de del Toro manque à la fois trop de poésie et de singularité visuelle pour aller au bout) tandis que le manoir au sol ocre ne parvient pas à concrètement exister en tant que lieu de cinéma.

  39. Critikat.com
    par Josué Morel

    On sent bien que del Toro est ici moins intéressé par le mystérieux couple que forment Tom Hiddleston et Jessica Chastain, ou même par le visage cristallin de la virginale Mia Wasikowska, que par l’apparition de spectres numériques et l’édification d’un château gothique. Sauf que sur ce terrain, le film est un double échec : la mise en scène des apparitions, d’une lourdeur pachydermique, n’assume pas pleinement sa dimension foraine (la possibilité d’un atypique film romantique-train fantôme est bien là, mais l’imaginaire de del Toro manque à la fois trop de poésie et de singularité visuelle pour aller au bout) tandis que le manoir au sol ocre ne parvient pas à concrètement exister en tant que lieu de cinéma.

  40. New York Times
    par A.O. Scott

    Le film est trop chargé, et d'une certaine manière trop dense, pour maintenir une atmosphère efficace de terreur. Il tombe dans le pastiche juste au moment où il devrait faiblir grâce à une émotion sincère.