Toutes les critiques de Rabbit Hole

Les critiques de Première

  1. Première
    par Julien Samy

    Si le matériau est convenu, on ne peut pas en dire du scénario, qui explore avec une rafraichissante absence de pathos, les mécanismes du deuil (...). Certains regretteront que Mitchell s'efface devant son sujet, les autres apprécieront le contraste entre ce petit monde bien ordonné et le chaos qui y règne, et admireront la générosité déployée par le réalisateur pour guider ses acteurs au-delà des stéréotypes habituels.

Les critiques de la Presse

  1. Brazil
    par Véronique Kientzy

    Rabbit Hole est l’un des films les plus sensibles et intelligemment construit qui soit, avec des pointes d’humour justes, bienvenues et libératrices. (…) Rabbit Hole a quelque chose d’hypnotique pour le spectateur qui se laisse totalement cueillir par ce moment de vie et aura du mal à réprimer une larme de tristesse…mais aussi des larmes de joie.

  2. Positif
    par Eithne O'Neill

    Le film réussit à contraster le quotidien extérieur, avec un foisonnement de personnages attentionnés, des moments d’humour(…) Des réserves toutefois : le film promet un portrait de femme, qui, comme la mention de mondes parallèles, ne va pas en profondeur. De même, l’envers de la sobriété d’approche est une certaine mollesse, ressentie dans le scénario de Mitchell…

  3. Elle
    par Florence Ben Sadoun

    Cameron Mitchell réussit à nous faire sourire dans des scènes d'humour noir, parce que, même dans les plus grandes tragédies, il arrive qu'on ri

  4. Nouvel Obs
    par Olivier Bonnard

    Le tragique n’exclut pas l’humour. Au contraire, il l’appelle, comme une nécessaire soupape. David Lindsay-Abaire, l’auteur du scénario (et de la pièce dont il s’inspire), l’a bien compris. Situations et dialogues sonnent juste, et sont servis par une interprétation nuancée – mention spéciale à Kidman, qu’on n’avait pas vue briller à ce point depuis longtemps.

  5. Les Cahiers du cinéma
    par Florence Maillard

    Centré sur le deuil de son enfant par un couple, Rabbit Hole échoue à suggérer la douleur qui s'abat sur ses personnages et irrite par la forme où il choisi de s'enfermer.

  6. Fluctuat
    par Eric Vernay

    Révélé par l'enthousiasmant musical « queer » Hedwig And The Angry Inch, et confirmé avec la comédie délurée Shortbus, John Cameron Mitchell revient avec un troisième long métrage au ton plus grave, Rabbit Hole. Très sage, cette adaptation corsetée d'une pièce de théâtre à succès déçoit, malgré la présence de Nicole Kidman au casting.