Nom de naissance André Alerme
Naissance
Dieppe, Haute-Normandie
Décès
Nationalité Français
Genre Homme
Profession(s) Interprète
Avis

Biographie

André Alerme est un acteur de théâtre et de cinéma français. De son nom complet Marie-André Alerme, il est né le 9 septembre 1877 à Dieppe, en Seine-Maritime. Après ses études secondaires, André Alerme commence par se former à la médecine et à la sculpture, mais il décide finalement de s’orienter vers une carrière dans le théâtre et le cinéma. Il se fait d’abord connaître sur les planches et s’illustre principalement dans des comédies. À l’écran, il fait ses premiers pas en 1925 avec le film Amour et carburateur, de Pierre Colombier. André Alerme y campe un riche industriel de l’automobile qui compte accorder la main de sa fille, jouée par Paulette Berger, à un noble (Henri Debain), alors que l’intéressée s’est éprise de l’un des employés de son père, interprété par Albert Préjean. Six années après la sortie de ce film, il prend part à l’adaptation cinématographique de la pièce Le Blanc et le Noir de Sacha Guitry, dans laquelle André Alerme a d’ailleurs joué. Le film, signé Robert Florey, a pour vedettes Fernandel et Raimu. Après avoir retrouvé Pierre Colombier, qui le dirige dans Sa meilleure cliente en 1932, il évolue sous la direction de Marc Allégret dans le long-métrage de comédie L'hôtel du libre échange, sorti en 1934. Là encore, l’affiche est emmenée par Fernandel, aux côtés duquel on retrouve Raymond Cordy et André Alerme dans le rôle de Monsieur Paillardin. Il s’agit là de sa deuxième collaboration avec Marc Allégret, la première ayant été Mam'zelle Nitouche en 1931. La même année, Jacques Feyder dévoile le drame Pension Mimosas et y met en scène son épouse Françoise Rosay. Dans le film, cette dernière est la femme d’André Alerme, qui campe le croupier de casino Gaston Noblet. Paul Bernard et Arletty viennent compléter la distribution de Pension Mimosas. Toujours en 1934, il joue le rôle d’un pharmacien qui souhaite marier sa fille à son assistant, interprété par Fernandel (Ferdinand le noceur de René Sti). Bien qu’il enchaîne les tournages à un rythme effréné, André Alerme trouve le temps de remonter sur scène au milieu des années trente. Sous la direction de Jean Anouilh, il donne la réplique à Aimé Clariond, Marguerite Pierry et Simone Renant dans la comédie en trois actes Y'avait un prisonnier, donnée au Théâtre des Ambassadeurs de Paris en 1934. L’année suivante, il se produit au Théâtre de Paris à l’occasion de la représentation de Noix de Coco, une pièce signée Marcel Achard et dont l’un des rôles principaux est tenu par Raimu. De retour au cinéma, il redevient le mari de Françoise Rosay dans La Kermesse héroïque (1935) de Jacques Feyder. Incarnant un baron dans L’Homme du jour en1936 de Julien Duvivier, il est face à Maurice Chevalier et Elvire Popesco. André Alerme évolue par la suite à deux reprises devant la caméra de Jean Boyer (Un mauvais garçon et Prends la route), avant de travailler à nouveau avec Raimu dans Vous n'avez rien à déclarer ? (1937) de Léo Joannon. Celui-ci le rappelle, la même année, pour Le Chanteur de minuit. En 1938, il dirige un journal dans Le Drame de Shanghaï de Georg-Wilhelm Pabst, un film d’aventures qui réunit Louis Jouvet, Christiane Mardayne et Elina Labourdette. Avec Elvire Popesco, qu’il a déjà côtoyé (L’Homme du jour), il replonge dans la période faste précédant la Première Guerre mondiale, la Belle époque, dans le Paradis perdu d’Abel Gance (1939). La même année, il apparaît aux côtés de Raimu, Jacqueline Delubac et Gabrielle Dorziat dans L’Homme qui cherche la vérité. Quant au Voile bleu, l’un des chefs-d’œuvre du cinéma français sous l’occupation, il met en scène André Alerme, Gaby Morlay et Elvire Popesco sous la houlette de Jean Stelli. À la fin de la guerre, il prend part à la comédie Leçon de conduite de Gilles Grangier, puis prête ses traits à Saint-Pierre pour accueillir Fernandel et Raimu dans Les Gueux au paradis (René Le Hénaff, 1945). André Alerme est ensuite le capitaine Biterlin, le père de Martine Carol dans la comédie Trente et quarante du même Gilles Grangier. Père aveugle dans Pour une nuit d'amour (Edmond T. Gréville, 1946), propriétaire d’un immeuble dans Par la fenêtre avec Bourvil (1947), il participe à son dernier tournage en 1950 avec Cet âge est sans pitié de Marcel Blistène, y interprétant le personnage d’un metteur en scène. Le 2 février 1960, André Alerme décède à Montrichard dans le Loir-et-Cher, à l’âge de quatre-vingt-trois ans.

Filmographie Cinéma

Année Titre Métier Rôle Avis Spectateurs
2015 La Femme Ideale Acteur GIRARDIN
2015 L'homme qui cherche la verite Acteur Victor
2015 L'homme du jour Acteur Cormier de la Creuse
2015 Vous n'avez rien a declarer ? Acteur DE LA BAULE Hélios
2015 Le secret de polichinelle Acteur JOUVENEL Henri

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