Toutes les critiques de A cappella

Les critiques de Première

  1. Première
    par Damien Leblanc

    Contrainte de changer de lycée après un choc traumatique, une jeune Coréenne subit la violence sociale que son pays réserve aux victimes. Bien que les nombreux détours scénaristiques affaiblissent sa force de dénonciation, ce puzzle narratif reste un cri brutal et révolté.

Les critiques de la Presse

  1. L'Express
    par Sandra Benedetti

    "A cappella" est le portrait finement esquissé d'une adolescente meurtrie que l'enfance, ses émerveillements et ses joies brusques n'ont pas tout à fait quittée. C'est en cela que le film est précieux.

  2. Excessif / TF1 News
    par Romain Le Vern

    Lee Su-Jin ose le sujet casse-gueule pour son coup d'essai et s'en tire honorablement, avec témérité, parvenant à traiter de la condition féminine dans la société sud-coréenne. A travers un personnage bouleversant (...) il en dit long aussi sur la lâcheté du groupe comme la laideur des hommes, sans tomber dans le manichéisme ou le pathos. Scorsese a eu raison de le distinguer.

  3. A voir à lire
    par Virginie Morisson

    Le réalisateur met en scène avec un incroyable souci du détail le destin tragique d’une jeune fille qui subit une double peine. Lee Su-jin peint le portrait brutal et salvateur, d’une jeunesse coréenne égarée qui laisse des traces indélébiles longtemps après la projection.

  4. Les Inrocks
    par Vincent Ostria

    Un premier film très maîtrisé.Tout en restituant la vie quotidienne sur un mode proche et réaliste, semblable à celui auquel le cinéma sud-coréen nous a habitués, Lee Sujin s’affirme d’entrée de jeu comme un cinéaste, d’une part formaliste, dans le bon sens du terme, et d’autre part extrêmement délicat et sensible.

  5. Critikat.com
    par Benoît Smith

    L’agencement non chronologique des séquences de flash-back se montre un peu trop calculé. Lee Su-jin tente d’honorer les intentions liées à son lourd sujet tout en jouant en virtuose des ficelles du drame "à secret". Certains plans en eux-mêmes trahissent un manque de vision de cinéaste camouflé en savoir-faire restant prudemment « entre deux »

  6. Elle
    par Françoise Delbecq

    Le premier long-métrage du réalisateur coréen Lee Sujin se voit et se reçoit comme un coup de poing (...). Un film courageux et magnifique.

  7. StudioCiné Live
    par Véronique Trouillet

    La construction non linéaire du film parasite l'émotion d'un récit révoltant.

  8. 20 Minutes
    par Stéphane Leblanc

    Ce film emprunte les codes du thriller pour exprimer une violence plus réaliste que spectaculaire.

  9. Le Figaro
    par Etienne Sorin

    Lee Sujin abuse des allers-retours dans le temps mais il a le bon goût de ne pas faire (trop) durer le suspense. Malgré des longueurs - notamment les scènes entre Han Gong-ju et ses nouvelles camarades de classe -, Lee Sujin décrit sans concession une société individualiste et cupide. Les adultes en prennent pour leur grade.

  10. Libération
    par Didier Péron

    Vision terrifiante de la société coréenne (machisme, hypocrisie, haine des faibles…), ce premier film de Lee Su-jin, inspiré d’un fait divers réel, a glané de nombreuses récompenses en festivals

  11. Le Monde
    par La redaction du Monde

    Si la mise en accusation d'un système, fondé sur la relégation sociale, s’avère plutôt efficace, les moyens de la mise en scène, eux, laissent sceptique. A la longue harassant, le recours systématique aux flashbacks interroge. En plus d’alourdir considérablement le film, ce procédé n'évite pas une certaine complaisance.

  12. Le JDD
    par Stéphanie Belpêche

    Le réalisateur Lee Su-jin aborde un sujet tabou en Corée du Sud, le viol, avec une délicatesse infinie (...) Malgré des longueurs, impossible de ne pas éprouver d’empathie pour l’héroïne vulnérable et dépréssive.

  13. Paris Match
    par Yannick Vely

    "A Cappella" de Lee Su-jin révèle une nouvelle voix dans le choeur du cinéma sud-coréen malgré quelques notes dissonantes.

  14. Télérama
    par Cécile Mury

    Interprétée avec une sensibilité farouche par la jeune Chun Woo-hee, ce personnage supplicié, condamné, est censé symboliser toutes les offenses faites aux femmes dans un pays qui les traite apparemment — et c'est rien de le dire — encore plus durement que les hommes. Le tableau est si noir, si pessimiste, qu'il semble frôler l'excès, parfois.