Toutes les critiques de Big City

Les critiques de la Presse

  1. Pariscope
    par Arno Gaillard

    C’est un film rempli d’une belle énergie, celle de l’enfance, et plein de surprises. Loufoque et drôle, il nous dit aussi de bonnes vérités sur l’histoire des Etats-Unis, en reprenant avec brio les codes du western. Bourré d’idées, foutraque à souhait; une impressionnante direction d’acteurs : c’est « Bugsy Malone » chez John Ford ! Une vraie réussite.

  2. Télé 7 jours
    par Julien Barcilon

    Beaucoup de 30-40ans gardent en mémoire le souvenir ému du génial Bugsy Malone, la parodie de film noir en culottes courtes dans laquelle Jodie Foster débuta. L'auteur du Ciel, les oiseaux et... ta mère n'est hélas pas Alan Parker. Son western junior recèle bien quelques pépites mais, malgré le bagout des bambins, se révèle gentiment poussif et convenu.

  3. Le JDD
    par Jean-Pierre Lacomme

    Superbes paysages, décors et musiques de Western, gamins enjoués... Djamel Bensalah a mis tous les atouts de son côté. Ses intentions sont louables: prôner la tolérance, dénoncer le racisme, vanter l'écologie, s'adresser aux enfants sans les prendre pour des débiles légers. Malheureusement, le résultat n'est pas à la hauteur des ambitions affichés. Pas franchement drôle, Big City (...) se traine sur fond de gentillesse forcée, en voulant aborder les problèmes des grands.

  4. Le Monde
    par Isabelle Regnier

    Bien qu'appelant à la tolérance, ce film qui met les codes du western au service d'une allégorie sociale et politique contemporaine, distille un certain malaise. En jouant à transformer les enfants en adultes, Djamel Bensalah, à qui l'on doit notamment Le Ciel, les oiseaux et ta mère, pose en effet comme quasi-naturel le fait que les intérêts d'un garçon blanc et riche le conduisent spontanément à détruire les autres communautés, ici incarnées par le juif, le Noir, le Chinois. Et du fait que ces derniers exercent les professions qui leur sont attribuées par les clichés du genre c'est-à-dire, respectivement, banquier, domestique et blanchisseur, la vision du monde qui se dégage du film tend à consolider les préjugés racistes.