Toutes les critiques de Bird People

Les critiques de Première

  1. Première
    par Stephanie Lamome

    Des gens dans le RER, le fourmillement de la foule, un microcosme (l’aéroport et ses chaînes d’hôtels internationales où l’anonymat a quelque chose de terrifiant tant l’appel du néant est prégnant) saisi dans un no man’s land transitoire... Au début, on pense à Gare du Nord, de Claire Simon, puis Pascale Ferran se fixe sur deux personnages. Un Américain toujours entre deux avions et une femme de ménage à mi-temps toujours entre deux chambres à nettoyer... La réalisatrice filme une sorte de purgatoire où les êtres restent coincés dans une antichambre capitonnée où personne ne les
    entendra crier. Gary et Audrey préfèrent encore faire le choix du saut dans le vide, chacun à leur façon : il plaque tout, elle se prend littéralement pour Peter Pan. C’est là que le film emprunte un chemin de traverse fantastique qui peut laisser sur le carreau ou faire pousser des ailes.

Les critiques de la Presse

  1. Télérama
    par Jacques Morice

    Les films providentiels sont plus rares qu'on ne le dit. Bird People est de ceux-là. S'il tombe ainsi à point nommé, c'est parce qu'il nous procure un bien fou sans être aveugle sur son époque

  2. Cinenews.be
    par Sophie Rizzi

    Après une première partie réaliste, le film se mue en un conte poétique et fantastique. « Bird People » sort des schémas classiques et s’adresse à un public amateur d’atmosphère et d’images insaisissables.

  3. Le JDD
    par Stéphanie Belpêche

    Une ode à la liberté à la fois intense et onirique, dont on ne ressort pas indemne.

  4. Les Fiches du cinéma
    par La redaction de Les Fiches du Cinema

    Deux personnages reconquièrent leur part d’humanité dans le contexte oppressant de modernité d’un aéroport. Un film en même temps conceptuel et fantaisiste, bourré tout à la fois de connexions intelligentes et d’imprévisibles élans humains.

  5. TLC - Toute la Culture
    par Olivia Leboyer

    A mi-chemin entre l’observation sociologique et le conte merveilleux, Pascale Ferran réussit un film volontairement hybride, par moments assez maladroit (trop de dialogues pour certains plans, où le silence aurait peut-être suffi), où l’humour, la pirouette, tiennent également une place. Pleinement assumée, l’incursion dans le merveilleux fonctionne si le spectateur accepte de se laisser porter. Et la dernière scène, très simple, émeut.

  6. Gala
    par Carlos Gomez

    Un joli film, séduisant, qui se démarque de la production française avec une touchante Anaïs Demoustier.

  7. Les Inrocks
    par Serge Kaganski

    Pascale Ferran était attendue depuis "Lady Chatterley", déjà huit ans (...). Elle signe un très beau retour avec ce film en deux chapitres qui mêle réalisme et fantastique. Un film doublement coupé en deux.

  8. Le Monde
    par Franck Nouchi

    Fidèle à son titre, le film de Pascale Ferran donne une furieuse envie sinon de s'envoler, du moins de voler. Inutile d'en révéler davantage, sinon qu'il y a là des numéros d'acteurs-oiseaux sans doute jamais vus auparavant dans toute l'histoire du cinéma.

  9. Marianne
    par Danièle Heymann

    On attendait Pascale Ferran depuis sa "Lady Chatterley" (...) Elle revient avec "Bird People", et dans son audacieuse métaphore du ras-le-bol quotidien, la grâce est avec elle.

  10. Culture box by france Tv
    par Pierre-Yves Grenu

    Un film inclassable, poétique et très urbain à la fois.

  11. Metro
    par Marilyne Letertre

    Après une première moitié réaliste et concrète, "Bird People" change radicalement de ton et se mue ainsi en conte d’apprentissage poétique et fantastique en s’accrochant aux ailes d’un volatile.

  12. A voir à lire
    par Frédéric Mignard

    Huit ans après Lady Chatterley, Pascale Ferran revient avec une oeuvre épatante d’originalité dans une filmographie décidément inébranlable.

  13. Positif
    par Dominique Martinez

    La rupture, la possibilité d'une transformation sont au centre du film. Le scénario se jette dans le fantastique, mais la mise en scène reste ancrée dans le réalisme. Pas d'effets spéciaux (...), ni de sorcellerie mystérieuse (...) Une fiction ambitieuse.

  14. StudioCiné Live
    par Fabrice Leclerc

    Un film magistral. Puis anecdotique. Un demi très grand film, donc.

  15. 20 Minutes
    par Caroline Vié

    Ce poème radieux nous donne des ailes aux côtés de Josh Charles (vu dans « The Good Wife ») et Anaïs Demoustier.

  16. Critikat.com
    par Raphaëlle Pireyre

    Pascale Ferran décompose le mouvement de l’oiseau et fige l’image pour faire voisiner un récit sur la modernité des moyens de communication avec le rappel de l’étymologie du terme cinématographe : écrire le mouvement.

  17. Toutlecine.com
    par La rédaction de Toutleciné.com

    Bird people, fable portée par la merveilleuse Anaïs Demoustier et le charmant Josh Charles. Un film qui prend place dans un univers particulier auquel on adhère, ou pas, mais qui surprend.

  18. CinémaTeaser
    par Emannuelle Spadacenta

    Un film insaisissable à la beauté folle.

  19. Libération
    par Didier Péron

    Le film à thèse est intégralement pulvérisé en son cœur pour devenir pure figure, simple respiration.

  20. La Croix
    par Arnaud Schwartz

    Huit ans après Lady Chatterley , la cinéaste revient avec un film audacieux et déconcertant, sur le thème très contemporain de l’accélération du temps.

  21. Version Femina
    par Valérie Robert

    De surprises en rebondissements, cet étrange objet déroute ou peut envoûter quand on se laisse emporter par sa grâce singulière.

  22. Paris Match
    par Yannick Vely

    Pascale Ferran réussit là un tour de magie qui nous laisse amoureux de la vie et d’Anaïs Demoustier, le sourire aux lèvres, sifflotant du David Bowie…

  23. Elle
    par Helena Villovitch

    Puissant comme un avion, léger comme un moineau, ce film est un cadeau.

  24. par David Fontaine

Ce film original, si ce n'est farfelu, hésite entre fable animalière et conte social, et sautille sur place comme un oisillon revenu bredouille de la Quinzaine des réalisateurs, à Cannes.

  • Ecran Large
    par Geoffrey Creté

    La magie ne prend pas tout à fait, mais magie il y a.

  • L'Express
    par Christophe Carrière

    Après une première partie prometteuse, le film de Pascale Ferran bascule dans une métaphore fantastique qui ne parvient pas à captiver le spectateur.

  • L'Humanité
    par Vincent Ostria

    L'essentiel se déroule dans un hôtel de Roissy, où les banals tourments d'un chef d'entreprise américain et les questionnements naïfs d'une femme de chambre ne parviennent pas à fournir une épine dorsale à cette chronique aéroportuaire fort volatile.

  • A nous Paris
    par Fabien Menguy

    Voici le délire pseudo-intello-poétique raté que l’on doit à Pascale Ferran (Lady Chatterley). Un conte social où, certes, le portrait cadre en plein de burn-out convainc, mais dont les envolées fantastiques et fantasques nous donnent l’impression d’être pris pour des pigeon

  • Le Figaro
    par Nathalie Simon

    Libre ou pas au spectateur de s'embarquer avec elle. Nous, on est resté sur le tarmac. Reste deux acteurs convaincants. Anaïs Demoustier, que l'on reverra dans Au fil d'Ariane, de Robert Guédiguian (le 18 juin), est pleine de retenue et démontre pour l'occasion une grâce toute aérienne.