Toutes les critiques de Cassandro, the Exotico !

Les critiques de Première

  1. Première
    par Perrine Quennesson

    Flamboyant. Physique. Exubérant. Tel est Cassandro, le héros du documentaire de Marie Losier. Ce catcheur mexicain apparaît dans son Lycra rose serti de flammes, les cheveux parfaitement bouclés et maintenus fermement par une quantité de laque à faire flipper n’importe quelle couche d’ozone. Cassandro est un performeur autant sur le ring que dans la vie, ressentant intensément et assumant tout, vraiment tout, les blessures comme les victoires, avec un panache déconcertant. Pour lui qui est gay, être « Exotico » (à l’origine, des catcheurs hétéros parodiant avec grossièreté l’homosexualité) est un combat pour la tolérance qu’il mène au plus profond de sa chair malmenée par les coups. Le film dresse le portrait d’un athlète exceptionnel, qui trouve sa mission et sa rédemption dans un sport qui a tout d’une religion.