Toutes les critiques de Henri

Les critiques de Première

  1. Première
    par Pamela Pianezza

    Dans le cadre si peu exotique de Charleroi, un patron de café-restaurant quinquagénaire et fraîchement veuf tombe sous le charme de la jeune et joyeuse handicapée mentale venue lui prêter main-forte au restaurant. Il y aurait de quoi faire chouiner dans les chaumières si Yolande Moreau n’avait pas à ce point le coeur sur la main. Bien qu’alourdi par des piliers de bar décidément trop clichés, son film est d’une immense bonté, discrète sans être moralisante. Dommage qu’entre deux scènes poétiques le récit s’étire à n’en plus finir

Les critiques de la Presse

  1. Le Canard Enchainé
    par David Fontaine

    Après avoir vu ce cadeau sorti de sa houppelande, on s'écrierait volontiers : Yolande présidente !

  2. La Croix
    par Corinne Renou-Nativel

    Le thème de l’incommunicabilité traverse ce long métrage : Henri ne parlait plus avec Rita, il ne sait pas non plus comment dialoguer avec sa fille et son petit-fils, toujours accroché à sa console de jeux vidéo ; Rosette échoue à nouer un lien avec la plupart des personnes en dehors de l’institut. Si peu à peu Yolande Moreau parvient à intéresser au sort du peu charismatique Henri, elle montre avec subtilité le touchant éveil de Rosette et saisit au passage de purs moments de grâce avec la lumineuse Candy Ming

  3. Nouvel Obs
    par Marie-Elisabeth Rouchy

    Yolande Moreau concocte un bijou de délicatesse

  4. Version Femina
    par Anne Michelet

    On aime Yolande Moreau, sa chaleur et sa capacité à raconter les gens simples. Elle ne fait ici qu’une apparition – géniale – et suit, derrière la caméra, le quotidien de deux bras cassés de la
    vie : Henri, taiseux dont la femme vient de mourir, et Rosette, handicapée légère, venue l’aider dans son bar. La rencontre de ces deuxlà, incarnés par Pippo Delbono et Miss Ming, est source d’instants drôles et décalés, et d’images inoubliables

  5. Télérama
    par Frédéric Strauss

    Soudain veuf et seul, le cafetier Henri engage pour l'aider une jeune fille venue d'un centre pour handicapés mentaux, Rosette. Entre eux naissent une complicité, une amitié, un lien indéfinissable et beau que ce film explore avec beaucoup de sensibilité et une inspiration poétique rare.

  6. Toutlecine.com
    par Laura Terrazas

    Yolande Moreau, on t'aime ! C'est simple, tu es drôle, intelligente, sensible, douée et tu fais des films à ton image.

  7. StudioCiné Live
    par Xavier Leherpeur

    Pour son deuxième film en tant que réalisatrice, Yolande Moreau affine une veine à la fois naturaliste, poétique, audacieuse, cocasse et mélancolique.

  8. 20 Minutes
    par Caroline Vié

    On attendait avec impatience le retour de Yolande Moreau derrière la caméra après Quand la mer monte, césar du meilleur premier film en 2005. Notre patience est récompensée avec l’arrivée d’Henri, oeuvre tout en délicatesse et tendre poésie.

  9. Critikat.com
    par Clément Graminiès

    Il fait peu de doute que Yolande Moreau a fait de chaque plan un défi de représentation. Sans jamais jouer les moralisatrices, elle ne minore pas pour autant l’enjeu moral qui découle de chaque image. Et pour soutenir son projet, elle a su s’entourer de deux acteurs très talentueux qui font de leurs personnages de doux rêveurs, partagés entre l’audace de vivre et la mélancolie.

  10. Libération
    par Gérard Lefort

    Henri est un film de toute bonté

  11. Le JDD
    par Barbara Théate

    Pour son deuxième film en tant que réalisatrice, Yolande Moreau signe une fable sur la tolérance et l’ouverture aux autres à travers les mésaventures d’un restaurateur d’origine italienne qui perd soudain sa femme. Pour assurer le service, il fait travailler une handicapée mentale, Rosette. Henri raconte la rencontre de deux solitudes et rappelle que les handicapés mentaux ont, eux aussi, le droit à de belles histoires d’amour.

  12. Les Fiches du cinéma
    par Gaël Reyre

    Ce deuxième film de Yolande Moreau, bien que non dépourvu de charme, souffre d'un scénario artificiel et de personnages peu développés.

  13. Culture box by france Tv
    par Jacky Bornet

    Belle histoire, entre deux êtres dont rien ne supposait qu’ils se rencontrent : un peu de tendresse dans un monde de brutes. Bien vu !

  14. A nous Paris
    par Fabien Menguy

    Une relation délicate dans tous les sens du terme, et une variation sur le thème de la différence familier à Yolande Moreau qui raconte cette histoire sans grandes surprises, mais avec une certaine tendresse et pas mal de poésie.

  15. Evene
    par Pauline Le Gall

    Le portrait d’Henri, c’est à la fois celui d’une Belgique rurale, authentique, parfois un peu abandonnée et celui d’un homme coincé dans sa propre conscience, qui ne sait plus s’exprimer. Mais qui finit par s’émanciper, porté par la présence lumineuse de Rosette/Candy Ming, véritable révélation du film.

  16. Le Figaro
    par Nathalie Simon

    Yolande Moreau signe un second film sensible avec des personnages attachants.

  17. Le Monde
    par Isabelle Regnier

    Piocher des idées chez les autres n'est pas critiquable en soi, mais la manière qu'a la cinéaste de se cramponner à tous ces petits signes sans les laisser trouver leur propre régime étouffe ce qui aurait pu insuffler un peu de vie à son film.

  18. A voir à lire
    par Frédéric Mignard

    Plein de bonnes intentions, le film de Yolande Moreau ne manque pas de charme, même s’il pâtit d’une carence en charisme. Toutefois, à trop étirer les scènes, l’exercice personnel tourne un peu à la névrose cinématographique et finit par ennuyer.

  19. Le Parisien
    par Pierre Vavasseur

    Yolande Moreau déborde de tendresse pour ses personnages qui sont tous peu ou prou des éclopés du bonheur. Certes, elle fabrique un film courageux, avec une ou deux très fortes séquences, mais malheureusement aussi bluesy que le décor de la chambre d’hôtel où le duo se retrouve.

  20. L'Express
    par Christophe Carrière

    Les séquences se suivent sans jamais passionner, sans jamais étonner. Yolande Moreau a un certain talent, mais pas celui d'Aki Kaurismäki, vers qui elle lorgne modestement. Bien vu, mais pas écrit.

  21. Les Inrocks
    par Romain Blondeau

    L’actrice-réalisatrice aux commandes d’une indigente love story en France profonde.