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L’atout principal du film a un nom: Marianne Faithfull, qui tient ici son premier rôle en tête d’affiche. Elle l’honore brillamment devant la caméra de Sam Garbarski, qui signe un film tout en douceur. Le glauque devient joli et même drôle, parfois. Le talent du réalisateur court-circuite habilement le côté larmoyant de l’histoire. Ici tout n’est que pudeur et retenue. On pense un peu à The Full Monty, jamais à regarder notre montre.
Toutes les critiques de Irina Palm
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Sam Garbarski a réussi à en faire quelque chose de léger, de drôle et d’émouvant, sans même une interdiction aux moins de 12 ans. (...) Irina Palm est de toute façon une fable sur l’audace, le courage au féminin. Vraie grand-maman et fausse putain, Maggie trace sa voie hors des modèles, pour finalement imposer le respect, dans la bonne société comme dans la « mauvaise ». Le film montre son évolution, son affirmation et sa prise d’indépendance à travers des moments joliment croqués (...)
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Cette histoire improbable repose entièrement sur Marianne Faithfull, toute en délicatesse et en ambiguïté. (...) L'incroyable est que le film échappe à toute vulgarité.
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Comédienne et rock star, Marianne Faithfull s'efface totalement derrière son personnage pour nous offrir, avec une sobriété que seule l'expérience de la vie peut apporter, une Maggie émouvante et digne qui, en se sacrifiant, trouvera l'amour. (...) Allez rendre visite à "Irina Palm", vous verrez, cette oeuvre vous tocuhera.
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Cette histoire qui pourrait facilement être une comédie voire un vaudeville gras, tire du côté du mélo sans rien de sordide, sans lourdeur. Une gageure… Les couleurs, les silences, la nudité des paysages renvoient à la solitude de Maggie. La brave ménagère en blouse fleurie, gagne à la force de son poignet (ce qui lui vaut un pénis elbow) sa délivrance, sa renaissance. Son sacrifice nous émeut, tout comme sa relation amoureuse naissante. Marianne Faithfull, forte présence, est pleine de charme.
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Il n'y a pas une once de porno dans cette comédie noire et tendre. Avec, dans sa ligne de mire, la misère sexuelle et sociale, l'hypocrisie et l'intolérance, ce film est même, et toute sa grandeur, d'une extrême pudeur.
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La mièvrerie confondante du scénario n'est même pas masquée par l'obscénité des gestes, le réalisme sordide du décor. Il s'agissait, sans doute, de faire surgir un peu de chaleur humaine dans un univers impitoyable, mais ce cocktail de bons sentiments surnageant sur la fange risque d'entraver la digestion.