Ixcanul

À l’ombre du volcan Ixcanul, une jeune fille pauvre tombe enceinte, ce qui entraîne sa famille dans une spirale terrible. Malgré de superbes images, ce premier long garde une distance ethnologique qui freine l’empathie. 

A la fois chronique élégiaque de la tradition paysanne maya et drame moderne, ce premier film guatémaltèque saisit par sa beauté.
 

Ixcanul est de toute beauté. Ne le manquez pas.

Entre sentiments poignants et échos d'une réalité implacable, Ixcanul trace superbement sa voie.

(...) un beau portrait de femme.

Le jeune réalisateur dépasse l’aspect ethnographique de son sujet pour construire des personnages attachants et un environnement multisensoriel surprenant.

D’une beauté plastique à couper le souffle, et soudain brutalement éclairé par les lumières de la ville et les néons de l’hôpital, "Ixcanul" impose sa logique avec une maîtrise sidérante. 

Ce film est une pépite. 

Le scénario distille une poésie douce et violente sans parvenir à transcender les choses. Dommage.

(...) le cinéaste rejoue la formule classique et balisée de ce naturalisme world qui alimente chaque saison les festivals en frissons exotiques. Mais si le refrain est connu, il trouve ici une formulation originale et assez belle (...)

Format scope, photographie léchée, plan séquence ultra-composé, le film, premier long métrage de son auteur, vise une sorte de zéro défaut qui en fait un objet étrangement désinvesti.

Si Ixcanul n’est pas un grand film, son honnêteté dépourvue d’angélisme et sa générosité jamais affectée restent ses plus beaux atouts.