Date de sortie 9 novembre 2011
Durée 111 mn
Réalisé par Cyril Tuschi
Scénariste(s) Cyril Tuschi
Distributeur Happiness Distribution
Année de production 2011
Pays de production Allemagne
Genre Film documentaire
Couleur Couleur

Synopsis

Un champ de pétrole enneigé en Sibérie. La caméra s'approche d'un groupe de jeunes. "On fait un film sur Mikhail Khodorkovski, tu le connais ?" "Je le connais, il a volé beaucoup d'argent à la Russie." Président de Ioukos, la plus grande compagnie pétrolière russe privée, l'oligarque Mikhail Khodorkovski a été inculpé en 2003 pour escroquerie à grande échelle et évasion fiscale, et condamné à huit ans de prison. Alors qu'il devait être mis en liberté en 2011, le plus célèbre prisonnier de Russie a comparu pour un nouveau procès en décembre 2010 et prit cinq années de réclusion supplémentaires.Comment ce membre exemplaire des jeunesses communistes est-il devenu le plus grand capitaliste de la Russie post-soviétique ? A-t-il essayé de vendre la compagnie russe à des sociétés américaines ? Prévoyait-il de se présenter à l'élection présidentielle contre Poutine ? Est-il un prisonnier politique ?L'affaire Khodorkovski est pleine de mystères et d'interrogations. En Sibérie, à Moscou, à New York, à Londres, à Berlin, le réalisateur Cyril Tuschi cherche des réponses auprès de la famille de l'oligarque, de ses proches, des journalistes, d'anciens camarades de jeunesse, d'anciens associés, d'anciens ministres, d'anciens généraux du KGB.Et de Khodorkovski lui-même...

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Critiques de Khodorkovski

  1. Première
    par Guillaume Loison

    Il y a quelques années, il avait été question que Michael Mann tourne un film sur l’empoisonnement de l’ex-agent du KGB Alexandre Litvinenko, autre célèbre dissident « poutinien ». Khodorkovski peut se voir comme la version documentaire de ce projet avorté. D’abord pour sa nature de thriller politique ample et envoûtant, pour ses incursions dans les coulisses du pouvoir (où la franchise des témoins-clés, surtout les pro-Poutine, est proprement sidérante) et pour sa manière d’éclairer, en quelques plans et quelques confidences, les rouages souterrains d’un régime de fer. Ensuite pour le personnage de Khodorkovski, homme-mystère malmené par les vents contraires de l’Histoire et dont le film enregistre en live le mythe naissant. Autant dire que l’on tient là le meilleur documentaire politique réalisé depuis longtemps.