Toutes les critiques de Les Rayures du Zèbre

Les critiques de Première

  1. Première
    par Christophe Narbonne

    Peau cramée, moustache jaunie, bide en avant, accent bruxellois prononcé : Benoît Poelvoorde donne de sa personne pour composer un antihéros dont il a le secret, l’un de ces types de traviole un peu satisfaits d’eux-mêmes qui réalisent soudain que leur vie n’est pas aussi remplie qu’elle en a l’air. En quelques scènes courtes et justes (une conversation via Skype avec son ex-femme, une intrusion chez son fils vétérinaire), Benoît Mariage fait de ce brave con un type fragile qui prend l’eau de toutes parts. Dommage que le réalisateur des Convoyeurs attendent se sente obligé d’en passer par un événement dramatique intempestif pour surligner la rédemption d’un personnage que l’on aimait déjà. Au-delà de sa dimension tragicomique convaincante, Les Rayures du zèbre se
    présente comme un excellent document sur cette forme de néocolonialisme qu’est le foot business, véritable miroir aux alouettes pour de jeunes Africains à l’horizon bouché.

Les critiques de la Presse

  1. A nous Paris
    par Fabien Menguy

    un film qui, loin de l’habituelle course au gag, adopte un ton doux-amer et dresse un tableau critique et nuancé des relations entre l’Europe et l’Afrique. Le tout filmé avec humanité par Benoît Mariage et porté par un Benoît Poelvoorde aussi drôle que touchant.

  2. 20 Minutes
    par Caroline Vié

    Noirs et Blancs en voient de toutes les couleurs dans ce film qui sait être à la fois grinçant et tendre.

  3. TLC - Toute la Culture
    par Gilles Herail

    Les rayures du zèbre parlent extrêmement bien de l’Afrique, des relations complexes avec le rêve européen. De la passion africaine des blancs qui y séjournent régulièrement et y retournent irrémédiablement. Le cinéaste associe parfaitement la veine sociale et comique du cinéma belge à un ton très personnel qui s’inscrit dans la continuité de sa filmographie. Les rayures cherche la précision sociologique et documentaire tout en trouvant l’humanité profonde de ses personnages qu’il ne cherche ni à juger ni à excuser. Poelvoorde est génial. Parfait. Jamais meilleur qu’en retrouvant des réalisateurs et un accent belges.

  4. Cinenews.be
    par David Morelli

    l’évolution subtile du personnage paternaliste et maternel, exubérant mais blessé, interprété par un Pooelvoorde bouleversant de justesse donne envie, au final, de crier "Goal!".

  5. StudioCiné Live
    par Thierry Chèze

    Le réalisateur joue avec les clichés en les affrontant de face. Et en parfaite adéquation avec un Poelvoorde, superbe, dont on ne sait jamais s'il va exploser de rire ou fondre en larmes, il signe une oeuvre traversée de moments hilarants, mais qui sait aussi se faire grinçante, brutale et féroce. Terriblement (in)humaine.

  6. La Croix
    par Arnaud Schwartz

    Benoît Mariage livre un film à la fois sensible et dérangeant, portrait d’un intermédiaire du football en quête de jeunes joueurs africains.

  7. Le Monde
    par Jacques Mandelbaum

    Il faut beaucoup de doigté à Benoît Mariage pour ménager ainsi la coexistence entre farce et tragédie, réflexion amère sur le négoce footballistique et comédie qui parvient à garder le cap de la légèreté. Il y parvient dans ce film aimable, plutôt juste et finalement assez doux, qui, s'il ne réinvente pas la poudre comique, navigue entre les deux eaux du réalisme social et du sentiment d'absurdité propre à l'école belge.

  8. Nouvel Obs
    par Marie-Elisabeth Rouchy

    Formé à l’école de l’émission "Strip Tease", Benoît Mariage oscille entre humour noir et folle tendresse, tendant à l’Afrique et à ceux qui l’exploitent, parfois avec un amour sincère, un singulier miroir

  9. RTL
    par Stéphane Boudsocq

    Attention, ne vous fiez pas à l'affiche : le rire ne veut pas forcément dire que c'est une comédie. Cela dit, les thèmes abordés sont intéressants avec la façon dont l'Occident se sert de l'Afrique mais aussi comment l'Afrique utilise l'Occident. Benoit Poelvoorde est formidable : cruel, ridicule et attendrissant à la fois. C'est un rôle de composition car l'acteur ne connait rien au ballon rond.

  10. Télé loisirs
    par Gwénola Trouillard

    Pas besoin d'être fan de foot pour savourer les délires africains de Benoît Poelvoorde en quête du ballon d'or. Et quand le film bascule dans le drame, sous les cieux belges enneigés, on est sonné.

  11. Télérama
    par Blottière Mathilde

    Cette comédie grinçante sur les rapports Nord-Sud prend le foot comme (bon) prétexte pour dézinguer la condescendance des uns et l'arrogance des autres. Mordant.

  12. Le JDD
    par Barbara Théate

    La magie Benoît Poelvoorde opère une nouvelle fois. Acteur fétiche de Benoît Mariage, le comédien belge, accent à couper au couteau, apporte sa formidable humanité, truculente et parfois vacharde.

  13. Le Figaro
    par Marie-Noëlle Tranchant

    Autour du football, une comédie sur les rapports de pouvoir et d’argent qui aurait pu être plus aboutie avec un comique moins lourd. Reste le charme décalé de Poelvoorde.

  14. Les Inrocks
    par Théo Ribeton

    Un aimable “dramédie” porté par le clown fébrile Poelvoorde en beauf mafieux pathétique.

  15. Pariscope
    par Arno Gaillard

    « Les rayures du zèbre » montrent la part d’ombre de ce milieu, celui des intermédiaires qui prennent de lourdes commissions, et un football flirtant avec une économie peu avouable. Un lm courageux et honnête.

  16. Les Fiches du cinéma
    par Isabelle Danel

    Benoît Mariage observe les rapports Europe/Afrique à travers une tragi-comédie sur le football et la paternité. Intéressant mais inégal.

  17. Libération
    par Bruno Icher

    Le résultat, signé par une vieille connaissance du comédien, Benoît Mariage ("Les convoyeurs attendent", "Cowboy"), reste pourtant au milieu du gué, jouant une partition attendue de leçon de vie sur un mode quasi documentaire, tout en misant à peu près tout sur le génie - comique et dramatique - de Poelvoorde dans un registre désormais très balisé.

  18. Le Canard Enchainé
    par David Fontaine

    La révélation téléphonée du coeur d'or battant sous le cuir bronzé du beauf ne suffit pas à dépêtrer ce film des clichés.