Numéro quatre

Adapté d'une série de bouquins pour ados, Numéro Quatre cache mal ses intentions, à savoir devenir le prochain Twilight et ratisser encore plus large en s'adressant cette fois aux garçons via ce héros tourmenté qui découvre peu à peu ses pouvoirs. Du décor à cette histoire d'amour impossible (...) sans oublier la fin ouverte de rigueur, tout est d'un cynisme absolu, comme si le scénario avait été confié au département marketing du studio.

Un film qui ne ressemble à rien de plus qu’à une Super 5 tunée pour « Pimp my Ride » (…) Numéro quatre emporte pourtant la sympathie par son allant juvénile et son absence de cynisme.

A force de pervertir la politique des auteurs, on a parfois oublié que le cinéma industriel était passionnant. Entre romance adolescente et super héros révélé, Numéro quatre n'invente rien mais s'inscrit dans une veine pop sympathique et maitrisée. D.J. Caruso enfant du serial ?

Il y a dans Numéro Quatre une vision conformiste et conservatrice du monde qui est sans doute bien plus effrayante que les Mogadoriens. (…) Mais Numéro Quatre a ses atouts. Il lui arrive de fuguer un peu hors de ses tics. De nous faire sourire avec feu Michaël. Et son final nous octroie notre quota d’action pop-corn

Les super-teenagers de Numéro quatre mélangent le déjà-vu et les effets spéciaux signés Michael Bay, pour un résultat sans saveur.