Passe-Passe

Le ton du film est donné, il oscillera entre franc burlesque et douce gravité, entre sujets de société de politique-fiction. Tonie Marshall assume l'héritage de la comédie américaine classique, qui mélangeait les genres, ruait des les conventions et poussait le délire à son maximum. Why not? Emportée par son imaginaire, Marshall fusionne cinq films en un, alterne les points de vue pour finir par n'en avoir aucun (...).

Pourquoi (...) la nouvelle comédie de Tonie Marshall ne fonctionne-t-elle ^pas très bien? Sans doute parce que chaque scène est, justement, conçue pour "marcher" au mieux. On regarde son film comme on le lirait, en tournant les pages d'un scénario où, en marge, les rires seraient notés.

Ça se voudrait sympathique, c'est simplement foutraque. Se débattant avec des personnages qui leur filent entre les doigts, Nathalie Baye et Edouard Baer, souvent filmés en voiture, en rajoutent dans le charme léger, mais rien n'y fait.