Toutes les critiques de Reaching for the Moon

Les critiques de Première

  1. Première
    par Christophe Narbonne

    Lauréate du Prix Pulitzer en 1956, la poétesse américaine Elizabeth Bishop vécut quelques années au Brésil auprès de l’architecte Lota de Macedo Soares, qui lui redonna goût à la vie et l’aida à surmonter son alcoolisme. Après le brutal et factuel Rio ligne 174, Bruno Barreto livre un biopic propret sur deux artistes possédées dont il retranscrit la relation complexe avec un certain savoir-faire, mais sans la flamme que l’on était en droit d’espérer. La question de l’homosexualité, à une époque où elle était discriminatoire, est en revanche traitée avec beaucoup de pudeur et de simplicité.

Les critiques de la Presse

  1. StudioCiné Live
    par Laurent Djian

    Centré sur la rencontre entre la poétesse Elizabeth Bishop et l'architecte Lota de Macedo Soares, le film de Bruno Barreto évite l'écueil du biopic scolaire.

  2. Le Monde
    par Jean-François Rauger

    Réalisateur et scénaristes délaissent très vite la question de l'homosexualité confrontée aux préjugés du temps (les années 1950) pour plonger leur couple de personnages dans un écheveau de contradictions et d'incompréhension peut-être plus complexes, mais traitées assez superficiellement.

  3. Télérama
    par Cécile Mury

    Cette fresque romanesque, fervente et lumineuse, retrace la passion qui unit, des années durant, la poétesse américaine Elizabeth Bishop à une bouillonnante et aristocratique architecte brésilienne, Lota de Soares. Beaucoup auraient nimbé ces amours féminines de mièvrerie, surchargé le biopic de fioritures pseudo-historiques. Bruno Barreto ("Dona Flor et ses deux maris", il y a presque quarante ans) évite ces écueils. (...) Dans un Brésil radieux, moderne, où menacent, en arrière-plan, la pauvreté et la dictature, il se concentre sur l'extraordinaire amour qui lie ces deux muses, ces deux femmes libres, aussi créatrices l'une que l'autre, et profondément différentes : chien et chat, écorce et arbre. D'un bain délicieusement partagé à une engueulade alcoolisée, cette chronique sentimentale trouve toujours le ton juste, sensuel et gracieux.

  4. Critikat.com
    par Clément Graminiès

    "Reaching for the Moon" ressemble à ces albums photos ennuyeux où règnent le culte de l’image sans défaut, incapable de donner du corps à cette blessure que Bishop tentait pourtant de traduire en vers. (...) Si la mièvrerie du titre n’autorisait pas à espérer autre chose qu’un artificiel déluge de sentiments, on se serait néanmoins passé d’un tel schématisme dans les rapports entre les personnages.