Télé Gaucho-
Michel Leclerc a réunit un solide et énergique casting (...) on ne peut que vous recommander chaudement cette comédie de gauche plutôt très adroite.
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Avec cette chronique des années 90, le réalisateur du Nom des gens trouve, une fois encore, le ton juste entre situations cocasses et personnages haut en couleurs. Et signe, avec des acteurs au top, une comédie drôle et tendre sur la fragilité des rêves.
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Télé Gaucho fait souffler un vent de liberté contestataire dans un joyeux délire où la forme, foutraque, épouse le fond.
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Par delà la caricature, Télé Gaucho, film porté par ses comédiens, réussit à faire passer un vrai message politique. Et c'est tout de même plus fun qu'un débat parlementaire sur France 3...
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La nouvelle comédie gaucho du réalisateur du Nom des gens est un joli foutoir saltimbanque emmené par une sacrée clique de tempéraments. On s’abonne !
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Si Télé Gaucho, à vouloir exploiter de trop nombreuses pistes, souffre de baisses de régime, les personnages, attachants, marginaux et franchement cocasses, compensent aisément ce léger bémol.
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Moins poétique que son dernier film, Michel Leclerc livre pourtant une comédie touchante, drôle où chacun des acteurs incarnent avec talent ces personnages hauts en couleurs.
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Après le carton du Nom des gens, cette comédie politico-télévisuelle foutraque et débridée dégage un humour rageur dynamisé par une belle distribution…
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Victor, le héros (Félix Moati, excellent), sorte de double du réalisateur, y fait ses armes de cinéaste, d’homme et de citoyen en menant de front ambition artistique, amour et engagement politique face à un groupe aussi hétéroclite que truculent : Eric Elmosnino, formidable en leader anarchiste, Maïwenn, un peu irritante en militante pure et dure, et Sara Forestier, délicieuse en amoureuse givrée. Il flotte dans ce film un joli et doux parfum de nostalgie, beaucoup de dérision, et un zeste (pas désagréable) de méchanceté pour une utopie un peu passée de mode.
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La petite bande de "Télé Gaucho" forme une belle petite galerie (...) mais le scénario est schématique, quelques réplique sont peu crédibles et le jeu d'acteur est parfois aux limites du téléfilm (...) toutefois l'espèce de squat dans lequel vivent ces apprentis journalistes est un joyeux foutoir où il fait bon passer.
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Ah ! Quel joyeux bordel ! Quel sympathique foutoir ! Michel Leclerc n'a pas raté son coup d'après ["Le nom des gens"].
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Une comédie où souffle l'esprit anr.
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Un belle énergie désordonnée habite la nouvelle comédie de Michel Leclerc.
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L’enthousiasme et la nervosité de ce pavé font un joyeux plouf dans le PAF. Télé Bocal et Télé Gaucho : même combat ! On aime ça…
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Les aventures d’une télé pirate dans les années 90. Entre attendrissement benêt et satire inoffensive.
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une comédie plutôt réussie doublée d'un récit d'apprentissage (...) Avec ce film consacré à l'aventure d'un collectif rassemblé, en 1996, autour d'une chaîne de télévision associative, Michel Leclerc confirme qu'il est une voix à part dans le paysage de la comédie française contemporaine.
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Un film anarchiste joyeusement fou et foutraque.
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« Télé Gaucho », donne l’occasion de revisiter un genre bien français : le film de contestation.
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Un joyeux bordel pas toujours maîtrisé (...) mais l'énergie des acteurs, Elmosnino en tête, finit par être contagieuse.
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L'humeur est sympathique, mais tout y est raconté platement sans véritable point de vue.
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Un film agité du bocal (comprendra qui voudra) pas assez foutraque cependant pour tenir la distance. Reste un Eric Elmosino franchement azimuté et une Sara Forestier qui ne devrait maintenant plus que travailler avec Michel Leclerc.
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(...) un projet foutrac et sympa, comme l'étaient les programmes libertaires dont il s'inspire. (...) Il reste soulevé par des bouffées de romantisme acharné, par l'humour et la sensualité candide de Sara Forestier.
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Sans jamais retrouver ni l'habileté ni la drôlerie du "Nom des gens", Michel Leclerc décline les vannes paresseuses et inopérantes dans l'hystérie générale.
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par Antoine Prioul
Toutes les critiques de Télé Gaucho
Les critiques de la Presse
Film d’apprentissage, comédie sociale, remake parodique et crasseux d’un épisode des aventures d’Antoine Doinel : trois axes autour desquels s’enroule Télé Gaucho, sur un tempo débraillé plus ou moins volontaire. Choper le rire comme il vient, à savoir par la bande, c’est un peu la marque de fabrique de Michel Leclerc qui, depuis J’invente rien et Le Nom des gens, creuse son sillon de petit bricoleur bohème, entre truculence non feinte et fantaisie à marche forcée. L’ennui, c’est que cette mécanique du hasard provoqué s’avère un rien prévisible – seul un gag sur deux fonctionne. Reste l’énergie communicative des acteurs (Éric Elmosnino en tête, parfait en patron de chaîne à côté de la plaque) pour cimenter l’ensemble et le faire basculer in extremis du bon côté.
Après Le Nom des gens, Michel Leclerc persiste à broder de la comédie sur les titres de l’actualité politique. Et, plus encore que dans le roublard film précédent, l’accumulation de mentions de l’histoire et du politique ne sert qu’à botter soigneusement en touche en les déréalisant pour les besoins du rire et du moralisme, tous deux faciles et pas chers.
Volontairement outrancier, tendance comédie italienne de l’âge d’or, « Télé Gaucho » cherche à tout prix à susciter la sympathie du spectateur. Il y parvient sans peine, car rien, vraiment rien, ne prête à l’indignation dans ce défilé tendre et rigolo. Mais, contrairement au « Nom des gens », autrement inspiré et pugnace, le film s’oublie vite après avoir été vu.
L’auteur du Nom des Gens revient avec un film de groupe, hélas peu convaincant, inspiré d’une expérience de télévision libertaire
Michel Leclerc narre l'aventure - véridique - d'une équipe de télé associative sans arriver à nous convaincre complètement.
Sympathique, mais trop foutraque, le film laisse une impression de brouhaha auquel il manque le rythme et les rires. Mais il révèle le jeune Félix Moati.
