Café de los maestros

Impossible de ne pas faire la comparaison avec Buena Vista Social Club de Wim Wenders qui avait redoré le blason oublié du son de la salsa cubaine. Ici, c’est à l’âge d’or du tango argentin et à ses vieilles gloires d’avant-guerre qu’un hommage est rendu. Malheureusement sans la même empathie pour ses personnages ni la même émotion. Parce que ces anciennes stars ne parviennent pas à raconter une seule et même histoire, et que leur musique (et surtout la danse) est constamment interrompue par un flot de paroles pas toujours passionnantes. Ce qui aurait pu être une merveilleuse introduction à cette musique désuète mais à la sensualité torride n’est finalement qu’un documentaire technique sur des musiciens d’une époque révolue. Que lastima ! car la BO, elle, vaut le détour.